lundi 5 décembre 2011

Scène slam du 1er décembre 2011 - David

La dépression d’un père

Vivre la dépression, cette mélancolie
Vraiment plus l'envie de vivre ma vie
Ne plus mettre des couleurs dans ma réalité
La mélancolie a voulu être ma fatalité

Vouloir faire volte-face à mon destin
Comme un enfant dessinant son dernier dessin
Ou une aquarelle de vie, sans message d'espoir
Je n'étais plus qu'une ombre, l'errance dans le noir

Ne plus combattre, ce sentiment ignoble de la mort
Dans l'abandon de mes émotions, au plus profond de mon corps
Qui s'infiltrant en moi, plus vite qu'un poison
Réduisait en néant mes espoirs, mes illusions

Etre allongé sur ce lit, et ne plus avoir de rêves
Seulement l'envie de vivre ma dernière trêve
Où même mon âme qui ne si plaisait plus
En voulant quitter ce corps perdu

Vivre la dépression sévère, c'est être éphémère
En oubliant même que je suis un père
Enfermé dans cette camisole chimique
En la prenant comme une rafale d'automatique

En marchant là, le long de ce couloir, évitant tout ces regards
Comme un pantin plongé dans l'abstrait, l'œil hagard
En voulant enfin franchir cette porte, fermée à clef
Cela serait là l'autre côté, cette lueur de sérénité

C'était aussi ressentir la tristesse de mes larmes
Quand mon désespoir joua de sa lame
La couleur de mon sang inonda mon torse
Il me restera cette scarification, prés de ma gorge

Puis vient ce jour de l'acte ultime, mon suicide
Où je déposai mes doutes, dans mon corps acide
Ce fût l'explosion des mélanges
Je dansais enfin au cœur des anges
 
Mais la tentative échoua, on me ramena
Et une larme sur ma joue me caressa
Ou est-ce l'échec qui m'apitoie
Par la douceur d'une larme de soie

La dépression, c'est aussi vivre l'abandon
De ces personnes, qui ne veulent se poser aucune question
Elles disparaissent de votre vie, en se disant je n'ai pas tort
Pour se convaincre en évitant de vivre l'envers du décor

Mais, ils y à de ces personnes qui restent, elles me soutiennent
Elles sacrifient de leurs temps, elles me comprennent
Dans ce slam, elles se reconnaîtront, ce sont mes amis
Et grâce à eux, je regarde "plus belle la vie" et de nouveau je ris

Enfin le début d'une alternative, un équilibre
Pour retrouver pas à pas, l'envie de revivre
Et cette rencontre, elle, qui un jour gifla mon esprit
Qui m'appris à mettre de la poésie dans mes écrits

Et là commença le début d'une autre vie, ma thérapie
Un nouveau chapitre, et même en ayant vécu chaque jour le noir
Pour ma fille, mes amis, j'ai toujours gardé l'espoir
Et je peux, maintenant, mettre une fin à cette malheureuse histoire

Vous savez, si un jour vous traversez un ciel remplis de nuages
Gardez espoir, car il y aura toujours une personne qui vous aidera
A comprendre pourquoi la pluie tombe et vous chasserez, cet orage

Scène slam du 1er décembre 2011 - Furby Knight Fever

Le surfeur de la vie

2 heures sans vent
2 heures que je n’ai pas bougé
J’attends cette petite brise qui me permettra d’avancer
Ai-je encore la technique ?
Ai–je perdu … Des vagues … Ce feeling ?
Et le tube de mes rêves qui n’arrive pas

Sur la mer … Guettant
Les vibrations de ces géants … Qui tardant
Ma position … Révisant
Pour le tube parfait … Prendre de la meilleure façon

Vent … Lève-toi donc
Ne traîne pas … Moi impatient
Tellement longtemps que j’attends la vague de ma vie
Technicien appliqué … je suis
Trop vieux … Sur ma planche … Je deviens
Sans vent … Je mourrais … Sans une dernière fois … Encore surfer

Sur la mer … Guettant
Les vibrations de ces géants … Qui tardant
Ma position … Révisant
Pour ce tube parfait … Prendre de la meilleure façon

Vent … Lève-toi donc
Donne-moi donc une dernière chance
Moi je suis prêt
Ca fait longtemps que j’attends ce moment
Vent … Lève-toi donc
Je relève le défi
Moi je suis prêt
A surfer … Sur sa tête … Ce géant

Je sens le vent … Qui commence à souffler
Je sens la mer … Qui commence à bouger
Je sens la terre … De l’intérieur … Qui va évoluer
La société doit … Maintenant … Vraiment se transformer

Sur la mer … Guettant
Les vibrations de ces géants … Qui tardant
Ma position … Révisant
Pour le tube parfait … Prendre de la meilleure façon

Vent … Lève-toi donc
Donne-moi donc cette dernière chance
Moi je serai prêt
Ca fait trop longtemps que j’attends ce moment
Vent … Lève-toi donc
Je relèverai le défi
Moi je serai prêt
Pour surpasser ce géant

Scène slam du 17 novembre 2011 - Dolido (2)

Terrorisme

Conseil international de sécurité Conseille d’omnipotentes personnalités
Entités fédérées autour d’une valeur inégalée le blé
Pour d’omnipotents financiers assoiffés de visualiser l’insécurité provoquée
À notre humanité fauchée par ces dieux affamés
Caché sous d’apparentes égalités, fraternité et liberté
Les liquidités transvasées sont protégées par des boucliers
Nous, notre humanité liée, bombe enclenchée
Otage à jamais de ces illusions empoisonnées
A la télé, des notes AAA ont remplacé les vieux yéyé
Les agences de notations préférées défient ces 7 milliards de bébés
Séisme de vie, des nouveaux nés déjà décédés à peine nés
Et nous sommes pieds et poings liés assurés par des crédits bien ficelés,
Mis sur les rails de la rentabilité exacerbée par les dividendes non engrangés.
Ce soir, par nos slams nous faisons un pied de nez à la meilleure façon de penser
Rien ne nous empêche de rimer, de démaquiller notre superficialité
D’ébaucher par nos mots, ce qui vibre en nous, cette subtile personnalité
Non impactée dans ces cotations révérées par des dieux insatisfaits
Rimons, slamons, riions, écoutons, partageons, aimons
Bravons ces dieux mortifères par des bravos à tous nos rimeurs bien ou mal côtés et que tous les poètes continuent à dégrafer le corset bien lacé de notre imagination.
Vive le slam ! Vive les poètes !

Scène slam du 17 novembre 2011 - Dolido

Putain

Je lève la main, sans faire le tapin
Pour que demain on arrête de dire putain
Dans chaque phrase sans que la putain ne gagne rien
Vous les filles, dites mac, au lieu de putain
Oh mac, quel beau mec, un beau machin
Plutôt qu’oh putain, il a un beau machin,
Le dico, foisonne de mots, putain est féminin, choisissons le masculin
Le gigolo, quel connard, ça c’est bien
Plutôt que putain, quel connard, le connard, c’est le mac, pas la putain
La michetonneuse de Polnareff aimait son coup de rein
Le gigolo de Belmondo ne rechignait pas à donner le sien
Si Brel chantait à Jef de ne pas se laisser aller à rien
Parce qu'une trois quarts putain lui avait claqué dans les mains
La fille de joie se balade dans vos phrases, mais où donc est la putain
C’est vrai qu’utiliser le mot péripatéticien met un frein
À l’élan mordant au banal d’une exclamation et pour rien
Une phrase prend-elle son pied avec une putain
Et facilite-t-elle sa compréhension grâce à mot signifiant catin
Une belle de jour hèle le chaland dévoilant son sein
Celui se dit putain, quelle belle paire de seins
Et comme un refrain, pas besoin de vous faire un dessin
Mais s’exclamer : putain, j’ai cru qu’il parlait des miens !
Je préfère le plus percutant : Connard, il ne parlait pas des miens
Si manger 5 fruits et légumes par jour, c’est sain
Si faire le tapin, c’est le turbin des filles qui veulent faire du bien
Dans nos phrases, cela ne sert à rien, alors cessons ce refrain !
Je lève la main, sans faire le tapin
Pour que demain on arrête de dire putain
Dans chaque phrase sans que la putain ne gagne rien

mercredi 30 novembre 2011

Scène du 17 novembre 2011 - Alain de l'ombre


J’y retourne parfois
En voiture ou en Vespa.
Sans comprendre pourquoi
Je ralentis mais je ne m’arrête pas.

Jemappes, quartier du Marais,
Petit miracle enclavé
Entre parcs, champs de blé et prairies à perte de vue,
A croire que la modernité
En chemin s’est perdue.
Plus loin, le canal s’étire… sombre…indolent
Témoin privilégié de mes délires d’enfant.

C’est l’été, les massettes aux gros épis marron
Colonisent les fossés, balafrent l’horizon.

Avec mes potes, direction le parc communal
Enième match de foot contre une bande de ritals.
Disgraziata ! Va fan culo ! Qué scarogne !
Ce jour-là, il n’y a pas que le soleil qui cogne !
Par six fois au moins, ils se congratulent
L’impression coutumière d’avoir été…nuls.

Vestige vivace des orages d’hier soir,
L’eau stagne sur les trottoirs de terre noire.
Ca n’empêche pas les forains de s’installer
C’est notre ducasse, l’évènement de l’année.
La lourde boule en bois vient fracasser les quilles.
J’les ramasse rapido et en fin de partie
J’reçois 50 centimes de chaque joueur
Aussitôt dépensés aux autos-scooters.

Il fait encore nuit, l’hiver a pris le pouvoir
J’entends la Vespa de mon père qui démarre.
Ma grand-mère m’explique les pauses à l’usine
C’est mieux, dit-elle, que le travail à la mine.

Ma mère vide le seau de cuivre de tout son charbon
Les gaillettes crépitent, rougeoient à l’unisson.
Elle fait chauffer l’eau sur l’unique poêle de la maison
Et la verse bouillante dans l’énorme chaudron.
Un calvaire, je fais tout pour retarder l’instant.
Mais maman se régale, shampouine vigoureusement.

Le vieux Luigi est mort cette nuit dans son lit,
C’est à cause de la silicone si j’ai bien compris.
Quand il s’exprimait, on n’y comprenait rien
Luigi ne parlait que son dialecte sicilien…
En fait son prénom, si nous l’avons connu,
C’est tellement sa femme, elle lui gueulait dessus !
Il avait mauvaise mine malgré des yeux rieurs
Il a mis en sourdine les battements de son cœur.

A peine 17 ans
Et c’est le déchirement.
Je m’ fais pas à l’idée :
Devoir déménager,
Partir, tout quitter.

Mon refuge, un terril, une terre-île.
Je suis fasciné par un étrange ballet,
Fumées des cheminées s’enlacent au gré du vent,
S’enlacent et puis se lassent… comme souvent.
Cette bosse chauve où j’ai passé tant d’heures
Se grave sur mes rétines, mon image du bonheur
D’une enfance modeste sans trop de larmes versées
D’une enfance de sourires, une vraie enfance dorée.

J’y retourne parfois
En voiture ou en Vespa.
Je ralentis…mais la prochaine fois
Peut-être que je m’arrêterai… pour y faire quelques pas.

Scène du 17 novembre 2011 - Furby Knight Fever - "Le pitbull du Ring"


Ce soir … Je vous parlerai d’un animal étrange
Croisement entre un caniche et un berger Malinois
Ne vous fiez pas à sa petite taille
A l’intérieur de sa « GRANDE » Gueule
Une mâchoire de tueur et des crocs gros comme mes doigts
A la dernière minute avant un combat … Faut pas que l’on la dérange
Une machine à frapper sans failles

Même avec 40 degrés de fièvre
Ou boitant sur 3 pattes
Quand l’heure est venue
Et … Que pour les portes du ring … On sent l’ouverture
Il suffit de lui dire « ATTAQUE »
Pour que l’Instinct animal … En 2 secondes … Soit revenu

Tel que dans le film « Danny the Dog »
Il porte … En dehors du ring
Pour vous en protéger … Un collier
Mais … Dans l’arène … Il devient le « King »
Son esprit animal est vraiment bien fait
Pour s’entraîner … On lui apprend … Sur une corde à mordre …OH my god !

La proie … Maintenant … Mordue au sang
Quelque soit l’endroit touché
N’a plus qu’une chose à dire … « JE ME RENDS »
Si elle ne renonce pas … Elle va vraiment morfler
Mais si tu as un bon susucre à manger
Dans la vie de tous les jours … Devient ton ami pour la vie

Avec sa superbe technique
Quelques fois … Très peu académiques
Championne de Belgique à de multiples occasions
Malgré ma retraite … Dans le domaine … Quelque peu forcée
Par ta carrière naissante … Regardant avec attention
Je vis toujours ma passion pour ce sport … Par procuration

Oui …. Vous l’aurez compris
Pendant 15 ans … La boxe a fait partie intégrante de ma vie
Tous les jours au matin …
Dans le miroir de ma vie … De mon dessein …
J’y ai même rencontré 2 anges gardiens …

Le premier fut notre maître sens aï … En commun
Willy Barba … Trop tôt disparu … Mais bon … Voilà
Le second … Vous l’aurez deviné ?
OUI … TOI … Assise là bas …
Je te le dit dans le blanc des yeux
En toute amitié … Pour …  Ne pas … Claude … Rendre suspicieux
Dans mon âme et dans mon cœur … De manière indélébile … Ainsi gravée
Tu as été … Est … Et … Restera …
Une sœur de boxe … Pour l’éternité

Ce texte est un hommage à une championne de Belgique
Qui est aussi …
Pour tous ceux qu’elle rencontre en dehors du ring …
Une amie bien sympathique

Juste pour la forme … Allez … Entre ex-collègues  instructeurs ? …
Un dernier salut officiel ? … Pour nous donner du baume au cœur … ;-)

mercredi 16 novembre 2011

Scène du 27 octobre 2011 - Abyss



J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe ! Un d’ces jours où j’manque d’air...

Je voudrai tant faire,
J’n’ai rien envie d’faire.
J’m’énerve contre tout,
J’en veux à la terre entière.
Tous ces gens sont fous,
Ils attendent trop de moi.
Ils enfoncent tous leur clou,
Attention si j’déçois.
Ils font des manières,
Ils se montrent si fiers.
Quels sont leurs intérêts ?
Qui dit faux qui dit vrai ?
Servent-t’ ils leurs projets ?
A quel moment vais-je,
Ecrire leurs sourires ?
Dans combien d’temps vais-je,
Subir le rejet ?
Vais-je les haïr ou avoir des regrets ?
Vais-je en rire ou pleurer ?
Témoigner ou oublier.

J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe! Un d’ces jours où j’manque d’air...

Ce chef qui m’exploita sans foi ni lois
Et ne sera jamais puni.
Cet ami qui sortit d’ma vie une fois servi,
Et qui n’dira jamais merci.
Cette femme qui a menti
Et pour qui je me suis sali.
Ces secrets qui m’oppressent de tout leur poids
Et pourtant je les protège au prix de ma vie.
Ces options, ces bons conseils que je ne suis pas,
Et pourtant je ne demande que ça !
Ces choix auxquels je crois,
Et pourquoi je n’y parviens pas ?
Ces proches qui m’aiment, ils me soutiennent
Et pourtant je ne m’y habitue pas, presque ça m’gêne.
Je suis ce personnage de papier lancé dans la vie réelle
Et l’auteur est cruel.

J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe ! Un d’ces jours où j’manque d’air...

Dans l’fond, j’suis l’sale con d’un bon nombre de cons,
Mais pourvu qu’je sois meilleur qu’eux à c’jeu,
J’ai l’esprit d’compétition,
Le goût d’la finition !
Ce que j’pense ne meurt pas dans le silence,
Ça contrarie souvent leurs opinions.
Infuse est leur science,
Sauf quand j’ai raison.
J’comprends pas leurs ambitions,
Quels bénéfices à dénigrer ?
Ils calomnient, jalousent, jouent avec nos vies.
J’ai mal au dos à force que dessus ils s’appuient.
Ils m’écrasent pour me tirer vers le bas.
J’me perds, ne trouve pas d’issu
Dans leurs labyrinthes de diffamations.
J’en ai marre, je suis las,
Ils ne savent même pas qui je suis.

J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe ! Un d’ces jours où j’manque d’air... 

Scène slam du 27 octobre 2011 texte de "furby Knight fever"

LE ZOMBIE

Un air de violon …

Telle une voix de sirène
Me fait signe et  m’appelle vers elle
Me dit … « Viens … Je suis ta belle »
Vais-je me laisser tenter ?
Ou bien vais-je résister ?

L’entendez –vous ?
Cette musique mélodieuse
Qui … Il n’y a pas encore si longtemps
Elle était même encore un peu plus harmonieuse
Mais … Ses cordes … Maintenant … Commencent à s’effriter
Et le son a … Quelques temps … Quelque peu … Vraiment … Changé

Elle a pris un son plus grave
Mais tout aussi envoûtant
Je ne comprends pas
Comme cela se fait-il …
Que cet air ne me déplaît pas toujours autant
J’en suis même devenu esclave

Pourtant … J’essaye de résister
De son air … Ne pas m’accoutumer
C’est vraiment dur
Quelque soit ton problème
Le voilà … Le dilemme
D’être dépendant de cette « Drogue Dure »

Passée une certaine heure
A un certains moment
Mon cerveau arrête de commander
A mon corps  de décider
Et comme il n’est pas très futé
Il ne fait que déconner

Je sens mon cœur
Au fond de ma poitrine
Battre … De plus en plus fort
Il bat la chamade
Il m’en demande encore … Et encore
De ce placebo
Qui soigne tous mes bobos mentaux

Ca commence à s’accélérer
Mon corps tout entier
Commence à s’éparpiller
Mon âme se déchire
Pourtant … Mon cerveau n’a rien demandé
Mon contenant … Moi .. Ne plus contrôler

Me voilà … Les yeux grands ouverts
Traçant vers ma destinée …
Par un autre … Décidée
Je ne contrôle plus rien
Ni même mon dessein
On dirait un mort vivant

Mon violon a pris de l’âge
Les cordes n’ont jamais été changées
Et mon dessein … Comme un malade
Est entrain … Son requiem … D’y jouer
Je me pose une seule question …
Les cordes vont-elles tenir le coup ?

Le delirium est fini
Ma dose psychique
De quelque genre qu’elle soit
Je l’ai … En une seule gorgée … Engloutie
C’était … De survie … Mon repas
Jusqu’au prochain pétage de plomb … Je suis guéri

De n’importe tribu que tu sois
Quelque soit l’addiction … Marquée dans tes gênes
Qui te colle à la peau … A jamais
Que … Quoique tu fasses … Ici ou là
Restera à jamais tienne
Poses toi donc seulement ces 2 questions …
Vais-je attendre que les cordes cèdent les unes après les autres ?
Resterais-je un esclave  à jamais… Ou … Deviendrais-je … De la vie … Un guerrier ?

jeudi 26 mai 2011

Scène slam "Un pas de trop" 8 mai 2011- David Vlassenbroeck

Des mots

Il y a des mots que je dis malencontreusement
C'est mots qui m’invitent aux regrets malheureusement
Il y a des mots que je voudrais tellement dire
C'est mots que dire je n'oserais jamais les dires

Il y a des mots que j’apprends quand la vie m'agresse
C'est mots qui expriment mes peines, et ma tristesse
Il y a ces mots que je mets sur mes tragédies
C'est mots ou la nuit j'écris de la poésie

Il y a des mots pour mes souvenirs refoulés
C'est mots que mes larmes sur mes joues ont remplacé
Il y a des mots pour ces cris que je voudrais tant pousser
C'est mots qui ne pense cas s'en aller, s’évader

Il y a des mots qui résonnent en moi comme venus d’ailleurs
C'est mots qui me semblent venus d'un monde sans douleur
Il y a des mots qui brillent d'une étrange lueur
C'est mots que j'aime écrire sans peur

Il y a des mots pour exprimer mon amour
C'est mots que j'aimais lui dire chaque jour
Il y a des mots qui à eux seul ne peuvent suffire
C'est mots si aisément trouvés que j'ai dû y souscrire

Il y a des mots qui sont des mélanges de couleurs
C'est mots qui dans mes yeux sont des étincelles de bonheur
Il y a des mots qui brillent comme des étoiles
C'est mots que je tisse chaque nuit sur ma toile

Il y a des mots qui inondent mes joies et mes rires
C'est mots que m’inspirent mes amis en les voyant sourires
Il y a des mots traduise mes émotions, leur beauté guéri mes maux
C'est mots donc le spectacle est si beau que je m'en laisse prendre aux mots

samedi 21 mai 2011

Scène slam "Un pas de trop" - 8 mai 2011 - Alexis

Je ne danse pas

Alors on dans a dit Stromae
Très peu pour moi
En boite, je me sens trop mal
Je sais, ce n'est pas normal, j'ai du sang noir
Je devrai bruler les pistes d'après le scénar
Mais il n'en est rien
Donc laissez-moi, je ne dans pas, non
Ce soir, je reste transparent
Autour de moi, c'est la folie, vraiment navrant
Des filles se déhanchent sans gêne
Sur de la musique les traitant de chiennes
Elles se lâchent, non, elles se remettent des chaines
Les mecs ont l'engin qui s’allonge
Ces petits salauds donneraient tout
Pour un solo avec elles tranquille à l'ombre
Et moi, je suis la, assis au bar
J'aimerai boire, histoire de chasser cette tête de taulard
Que la fête intolère
Mais 6 euros le verre, bordel, faut le faire
Je dois déjà remettre mon compte au vert
Donc, je reste sobre, n'absorbe que du soft
Dur, dur de tenir dans ses conditions
De plus, le DJ ne me fait pas de cadeaux
Ne passe que du Akon, Pussycat Dolls, Nelly Furtado
J’irai bien lui gueuler « mec, arrête ta daube »
Mais visiblement, je suis le seul ici
A ne pas avoir les oreilles crados
La j’en ai plus que marre, alors, je me remémore
Mes soirées passées au parc Léoplod
Avec mes potes de l’époque
Sur la passerelle entre les grands mômes et les petits hommes
On se refaisait le monde
Avec quelques Gordon aux vertus hors norme
« C’était le bon vieux temps mais on vit dans le présent »
Me dit une voix d’un ton oppressant
« Tu peux canner après sa donc apprécies
Chaque jour comme s’il était le dernier »
Putain, même ma conscience m’incite à bouger dans ce merdier
Mais rien à faire, je ne danserai pas, c’est cérébral
Et si demain, je trépasse
Au moins, la faucheuse m’apprendra les pas

jeudi 19 mai 2011

Scène slam "Un pas de trop" 8 mai 2011- Slamour

Ouais mais

Oui mais faudrait peut-être lui dire non ? Parce que c’est marrant 3 secondes, mais bon…
Sérieux, regarde un peu la scène, regarde un peu, ce n’est même pas beau, ce n’est pas bon...
Mais regarde çà, t’as vu on voit tout, je ne rêve pas ? Sérieux tu pourrais lui dire !
Allez, fait pas l’con, si ce n’est pas toi, çà sera moi, mais ça ne peut plus durer comme ça !
Bon allez j’me lance, fini d’être timide, allez j’vais lui dire, c’est un service que j’lui rends là.
« Dis petite, sauf ton respect, mais c’est… ton cul que tu es en train d’exposer.
Il y a plus de chair que de tissus, c’est donc ton cul qu’on voit sous ton… »
Ah c’est une jupe çà ? bah elle est courte hein ? j’pensais que t’avais oublié le bas !
Et ton père, il n’dit rien ? il t’laisse sortir dans la rue vêtue comme une … putain !!!
Vu tes dents d’lait, et ta façon d’être vêtue comme une voiture volée, c’est tes 13 ans que tu fêtes là ?
Puis ta copine, elle va chez l’même tailleur lubrique ?
Parce que c’est bien un short oui mais… élastique !
Oui mais, en soutien à ta maman, c’est bien de vouloir faire une lessive,
Mais ton programme comme ta tenue, est partie grave en dérive.
J’espère au moins que t’utilises une poudre spéciale couleur, parce que … c’est spécial hein !
Ah çà une jupe jaune, un haut kaki, et les hauts talons roses flashy, t’aime les nuances toi !
Un moment, j’ai cru voir Fleur, un soir de Carnaval. Puis j’ai dit c’est bien trop terne puis trop banal !
Mais n’empêche qu’en dépit du peu de longueur, tu ne lésines pas sur les couleurs !
Et ton décolleté, c’est joli,… mais reviens dans 3 ou 4 ans, quand il sera remplit !
Sérieux, c’est bien d’exposer tes tétons, mais tes seins sont tellement plats
Qu’on dirait deux bourdons posé sur une tartine de Nutella !
Ah je n’ai jamais dit que mon slam serait délicat. Oui mais… de rire, j’entends déjà les éclats !
Ce ne sont pas mes mots qui font sourire, mais à 13 ans, tu tentes de faire frémir ?
C’est indécent, c’est tellement indécent qu’à ton niveau c’est un des milles !
Après on va encore accabler les curés, mais si tu tentes le diable,
Va pas pleurer, si la tournante tourne en tornade.
Tu les aguiches, tu les allumes, tu les attires,
Ils se disent chiche, ils se paluchent puis ils te tirent.
Allez petite, tu n’as que 13 ans, pleine d’insouciance et de rêves,
Ne gâche pas ta jeunesse à vouloir grandir trop vite
A vouloir, montrer ton cul, ils vont bien finir par sortir leur b..iiip
Petite sœur, jeune jouvencelle, respecte toi
Petite conne, sombre belle, rhabille-toi !
Ah la jeunesse, en pleine croissance, adolescence, regarde toi
Les étapes, sont chaque jour, vers la vie d’adulte, un autre pas.
Pourquoi bruler des mèches, en exposant ta peau de pêche ?
Prend ton temps, un jour tu comprendras !
Prend ton temps, si un jour tu ne veux pas dire :
« Si j’avais su, ce pas de trop, je le regrette va ! »

Scène slam "Un pas de trop" 8 mai 2011- Miss Modesty

Au clair de mes rêves

Au clair de mes rêves, mon ami dodo
Prête-moi ta lune pour un doux repos


Je suis née avec une plume
Et pas seulement dans la main !
Sur mon chapeau, il y en a peut-être une
Mais je vous rassure, ça fait du bien.

Mes nuits s’allument de papillons
Des lucioles je suis le chemin…
Subtile poison l’imagination
Mes élans n’ont pas de frein…
Lave rugissante d’émotions…
Mon esprit est en fusion !
Mes insomnies se peuplent de génies
Ma folie se nomme : poésie !
Je délie mes délires
Déploie mes sourires
Sors de ma cage
Vole, virevolte sur un nuage
Glisse, roule, croule, fonce
Chaque porte fermée je défonce
Exagère, exaspère
Transgresse, progresse
D’un train d’enfer
Vitesse express…

Au clair de mes rêves, mon ami dodo
Prête-moi ta lune pour un doux repos


Je suis née avec une plume
Et pas seulement dans la main !
Aucune vague d’amertume
La tristesse aussi me va bien
Comme tout le monde, j’ai mes bobos,
Aucune larme n’est banale,
L’exprimer avec des mots,
Je vous assure, ça fait moins mal


Je pédale à côté de mon vélo
Certains pensent que j’en fais trop
Je rigole et puis m’envole
Toutes mes parois gondolent…
Je navigue entre deux eaux
Me laisse glacer les os
Reçois, vis les coups du destin
Comme un saut à l’élastique,
Un cric, un déclic
Un levier pour demain !
Je vois de l’herbe sur le bitume,
De la dentelle sur le béton
Des trapézistes sur une enclume,
Un ballon rouge qui ne tourne pas rond
J’attends tout et le meilleur
Et même tout, ça m’fait pas peur !
Je plonge dans le vent qui siffle
Et puis tant pis, si je prends une gifle

Au clair de mes rêves, mon ami dodo
Prête-moi ta lune pour un doux repos


Je suis née avec une plume
Et pas seulement dans la main !
Ma folie, oui, je l’assume,
Raisonnable, pas pour demain !
Je n’ai pas toutes mes frites dans le même paquet
Mais je vous rassure, tout est parfait !

Je me berce d’illusions
Crois qu’en chacun, il y a du bon
Je suis un grain de fantaisie
Un lutin ou un ovni
Mon gazoil c’est mes passions
Mon moteur, mes déraisons
J’ai des araignées au plafond
Et beaucoup de monde à la maison
Je ne suis pas toute seule dans ma tête
Ca bouge vachement, ca fait la fête…
J’ai de la dynamite qui pétille
Oui, je sais, je suis une drôle de fille !
N’appelez pas les urgences
Je suis en douce somnolence
Vous n’imaginez pas comme c’est bon
De faire sauter un peu les plombs…
Décoller de l’ordinaire
Partir à la dérive
Jeter des bouteilles à la mer
Et chanter quoi qu’il arrive…

Au clair de mes rêves, mon ami dodo
Prête-moi ta lune pour un doux repos

Scène slam "Un pas de trop" 8 mai 2011- Firby

Malédiction

Tapie … Bien au fond … Dans ton corps
Attendant patiemment mon heure
Méthodiquement … Scientifiquement
Je crées mon venin
Quand mon heure viendra enfin
J’apparaîtrai
Finie les joies .. Les Fêtes .. La gaieté
Bonjour … La tristesse … Le DESARROI

Malédiction
Inscrite dans tes gênes
Profites en bien
Dans ta vie … Bientôt … Je me présenterai

Tu pensais ta vie … Bien clean … Bien rangée
Sans le moindre problème
N’oublies pas que je suis là
Attendant le bon moment
Tu ne le sais pas encore …
Mais … je construits ton futur
Mettant mes petites pierres …
Qui te feront … TOMBER

Malédiction
Gravée dans ton cœur
L’heure est maintenant venue
Toc … Toc … Laisse moi donc entrer

JE GROSSIS
JE GRANDIS

Tu ne m’échapperas pas
Longtemps … Je me suis vraiment bien préparée
Maintenant … Ta santé m’appartient

Malédiction
Marquée … Indélébile
Tu es à moi
Pour toi … Quelques PETITS tracas

JE DETRUIS

samedi 12 mars 2011

Scène slam du 10/03 - Dolido

Elle est folle

Elle est folle, telle une farandole ces mots scandés par une bouche excédée s’envolent.
Elle est folle, … je suis folle.
Ce diktat sortait de la bouche du corps même de ma mère là où j’étais blottie, alvéole, petite folle en devenir.
Qu’est qu’être folle ?
7 ans, telle une bestiole, je rampe, moche, sans gloriole, je troue mes poches avec des babioles, je vais à l’école j’attends avec impatience la cloche, symbole de la délivrance de la geôle scolaire.
Douze ans, j’me console, j’suis grande, mes guibolles chaussées de blanc ressemblent à des marioles mais juste pour les rigoles de la chaussée à carrioles.
Mais qu’est-ce qui fait qu’on dit que je suis folle? Moi je ne voulais pas une banderole : Dominique on t’aime. La folle que je suis voulait juste qu’on me donne une parole d’amour.
18 ans, ras le bol, de mes guibolles, de mon acné qui me colle, de ma sœur qui me colle tout autant. Moi je voudrais être une belle luciole, dormant dans la corolle d’une fleur des champs, j’voudrais être frivole mais c’est encore l’école avec les hyperboles, et tout le saint protocole, pas de bol !
20 ans, pas de barcarolle, j’me trouve folle d’espérer qu’un troll me trouve drôle et qu’avec lui j’m’envole mais ce ne sont que des fariboles.
25 ans, pas de troll mais un mari et blotti dans une de mes alvéoles, Laurent, mon fils, un atoll de vie. Oui de joie, je suis folle.
52 ans, là je suis devenue folle, une saloperie me colle au corps, une sale bestiole, me colle une année, j’me sens molle, Le symbole de cette maladie est un crustacé qu’on aime déguster : le crabe, dans ce cas-là, je ne l’ai pas dégusté, c’est lui qui m’a dégusté.
Cette année-là, la folle ajoute une qualité à son curriculum vitae : divorcée.
54 ans, pas de bol, un type, un vrai mariole, me vire de mon boulot par un mail, et il rigole. Pendant sept mois, je dégringole, la folle déboussole, je suis plus bas que le sol, je m’étiole, est-ce comme cela qu’on devient folle ?
Aujourd’hui, je me sens toujours sans gloriole, sans auréole, j’ai gardé mes créoles, mon passé me colle et Polnareff reste l’idole de mes 15 ans, est-ce pour cela que je suis folle ?
J’ai découvert le slam, les passeurs de Culture, flammeroles de vie, je me rafistole, je me slamfolle, tant pis si je reçois des casseroles. Mais je sais qu’ici j’ai trouvé la maison folie.
A 55 ans, la folle divorcée attend toujours qu’un troll la trouve drôle et folle et qu’ensemble ils s’envolent dans une folle farandole, …
Ah c’est pour cela que ma mère me trouve toujours aussi folle, … LOL

Scène slam du 10/03 - Furby Knight Fever

La tribu du slamos

En regardant
Les photos de la dernière scène slam
Une pensée m’est venue
Oui … A notre manière
Nous faisons tous partie d’une tribu
Quelque soit le genre artistique que nous maîtrisons
Bien différents …Et à des degrés divers
Oui … Nous tous ici réunis … De ce feu magique … Nous sommes chacun … Une flamme.

Quelque soit le thème utilisé
Ou la façon de s’exprimer
Un coup de gueule sur notre société actuelle destructrice …
Un coup de boule mental … A quelqu’un que l’on aime bien… A donner
Ou une réflexion sur le temps qui passe
Une improvisation de 6 plombes
Ou un délire de guedins salace
Un délire de jeux de mots
Ou un texte bien rigolo
Sérieux
Ou irrévérencieux
Court ou long
Un texte … Chez nous … Tel qu’il soit … Est toujours bon
Une fois par mois …
Une voix qui vous dit tout bas
« N’oublie pas …
Tu slammes à la maison Folie … Quelle joie ! »

Telle une sirène … Elle nous appelle
Son cri ne fait que t’attirer
Vers elle … Tu voles à tire d’ailes
Vers ce lieu magique qui ne fait que …
De plus en plus … T’attirer
Magie d’écrire … Quand tu nous tiens
Vers ce lieu de lectures
Et d’aventures
Devenu pour nous un lieu de culte … Un endroit divin

Oui … Tu as rejoins la tribu faite de partage de textes et de verres gratuits
Sois en fier
Car … D’honorer ton dieu « Slamos »
En faisant toutes tes proses
Thérapie ou bien …
Juste … De parler en public …
L’Envie
Tu es … d’un « S » majuscule … Marqué
Cœur Slamique … Tu es devenu …
A tout jamais

Appel aux novices … Troubadours
Si tu ne nous a pas encore rejoins
Ce n’est qu’une question de minutes … Peut – être … De jours …
Tu ne scappera nié longmin’

Alors mes frères … Mes sœurs slamiques
Comme le dimanche … A la messe
En préambule à toute cette soirée
Levons nous et slammons

Slamos
Notre dieu du Slam
Dieu de la créativité et de l’inspiration
Donne-nous la force de trouver un texte et des rimes riches
Pour qu’à … La prochaine scène slam
De nos futures créations … On l’enrichisse
Que notre texte ne dépasse pas 3’10
Sinon … Des pertes de points sont promises
Délivre donc notre imagination
Et aides nous … Dans nos artistiques … Réalisations
Au nom … Du Smith … Du Smith … Du Smith … Et du Eiffel
Slamen

Dites … Il n’y a pas un intrus dans ma dernière phrase ?

Encore une dernière chose … Une nouvelle loi slamique vient de voir le jour

Si … Pour ton dieu Slamos
Honorer … Par tes proses …
3’10 … Tu dépasseras …
Malgré tes pertes de points fortuites
Ton dieu … Plus tard … Te remerciera

Scène slam 24/02 - Alain de l'Ombre

Les burnes du curé (sur l'air "La bonne du curé" d'Annie Cordy)

Ces gamins ouin ouin ouin, quel festin ouin ouin ouin
C’est très facile d’être pédophile
Quand on est un mec comme moué
J’ai du pouvoir, de l’or en barre
C’est dieu qui me l’a donné
C’est sous la bure que ça carbure
Qui viendra me soulager
La vie est dure quand on aime forniquer

Et quand le diable, impitoyable, me tire par la queue
Ca me titille, ça m’émoustille et ça me rend nerveux
J’fais qu’des bêtises au sein de l’église
J’peux point m’en empêcher
Que dieu pardonne aux burnes du curé

Ces gamins ouin ouin ouin, quel festin ouin ouin ouin
Moi à confesse, j’aime ceux qu’on fesse
Et qui se laissent tripoter
Une main qui glisse sur leur peau lisse
Et ils se mettent à trembler
Rien n’me désarme, même pas leurs larmes
Faut surtout rien ébruiter
Car c’est ensemble qu’on lav’ra vos péchés

Et quand le diable, insupportable, me tire par la queue
J’suis pas un ange, ça me démange et ça me met le feu
Pulsions divines, ça me fascine
Toute cette impunité
Que dieu pardonne aux burnes du curé

Ces gamins ouin ouin ouin quel festin ouin ouin ouin
Quand la justice soudain s’immisce
Et vient perquisitionner
J’comprends plus rien j’aime mon prochain
Qu’a-t-on à me reprocher
Toutes ces plaintes pour quelques étreintes
Ne doivent pas me tracasser
Avec mes potes, on se sent protégés


Mais quand le diable qu’est pas fiable m’fait passer aux aveux
C’qui m’turlupine et me chagrine c’est qu’on m’traite de vicieux
Il était question d’une prescription
Mais je crois qu’ c’est râpé
Que dieu pardonne aux burnes du curé

Ces gamins ouin ouin ouin quels…destins ouin… ouin….ouin…

Scène slam du 24/02 - M'sieur Dam

La soupe à la grimace

Y’en a qui parlent trop quand d’autres parlent peu
Y’en a qui parlent peu quand d’autres parlent d’eux
Des qui répondent à des questions qu’ils ont eux-mêmes posées
Qui savent TOUT mieux que tout le monde puisqu’ils ont déjà tout fait !
Des qui se répandent en fausses rumeurs
Des qui sentent bons même quand ils pètent
Car vu qu’ils pètent plus haut qu’leur cul
Il faudrait pas qu’ça compromette
Leur haleine fraîche d’idées reçues
Des qui vomissent leur petite vie
Qu’ils étudient au microscope
Avant de la j’ter, sans un faux pli sur un écran cinémascope
Des qu’ont jamais vu la mer
mais qui surfent sur leur connerie…
Des qui voudraient bien avoir l’air
Mais qu’ont pas l’air du tout !
Y’en a qui croivent détiendre la vérité
Avec un sérieux qui frise le ridicule
Qui parlent la langue de Molière
Et qui cherchent dans l’dictionnaire
Comment s’écrit « Schaqueuspahère » (Shakespeare)
To be or not to be un bouffon?
Certains devraient s’poser la question!
Des qui cultivent des refrains dans leur champ d’ignorance
Qui réfrènent des cultures derrière une arrogance…
Que même un coq sur son fumier aurait le tact de n’pas montrer
Y’en a qui font d’la POESIE
Des fois qu’personne s’rait au courant !
Les vraies terreurs des r’pas d’famille
Quand vient l’ennui après l’vin blanc
Des qui parlent d’eux dans des proportions qui forcent le respect
Faudrait qu’on invente une médaille
Qu’on épinglerait sur les langues trop bien pendues
Afin qu’elles pendent encore plus
Elles qu’elles s’épanchent impudiquement
Sur les pompes qu’elles inondent de leur écume triomphante !
Et ça s’égoutte et ça s’épanche et rien ne peut les arrêter !

Y’en a qui parlent trop quand d’autres parlent peu
Y’en a qui parlent peu quand d’autres parlent pour deux
Des qui « mot compte double » et ne passent jamais leur tour
Car leur connerie est un empire, soyez certains qu’il vaut l’détour !
Des qui belotent, rebelotent et dix de Der
et veulent en plus le cul d’la crémière
des qui 1,2,3 SOLEIL car quand le roi explique
on écoute et on s’émerveille !

Des qui ne voient pas à travers leurs fenêtres
Que des étoiles brillent dans nos campagnes
Et qu’elles ne tournent sûrement pas autour d’eux
Des qui n’ont que leur envie dans la bouche et qui la tartine
sans complexe et sans pudeur
sur vos oreilles dégoulinantes de les avoir trop écoutés.
Des qui aboient, qui balbutient, qui postillonnent et des qui crachent mais pas plus loin que ça

Et il y’en a qui parlent peu et qui écoutent et qui écoutent encore
avec un sourire au coin des lèvres
qui boivent les paroles
mais du bout des lèvres
en prenant bien garde de ne pas garder en bouche trop longtemps
la saveur de ces mots obsolètes et délavés
à force d’avoir été digérés trop souvent.
Des qui feignent de se pâmer devant l’étalage de connerie
distribuée au kilomètre carré
en se marrent bien dans leur barbe de la tête de gondole
qui brade sa vie non pas au plus offrant
mais au plus poli !

On n’attrape pas des mouches avec du vinaigre, Messieurs Dames Non !
On met de l’eau dans son vin
Et puis le vin, on le verse au fond de son assiette
Qu’on remue délicatement
Pour que de la soupe à la grimace
Que suscite leur masque et leur costume
Pour que de la soupe à la grimace
Qu’on boit de guerre lasse avec amertume
Pour que de la soupe à la grimace
Il ne reste rien.
Pas même une miette

Mais il est tard et l’appétit me taraude depuis quelques temps déjà
Il me faut rentrer chez moi
Et balayer devant ma porte.
Je m’installerai à ma table
Puis je verserai dans mon assiette rongée par l’usage
MA soupe à la grimace
Elle sera brûlante comme à chaque fois
Alors je soufflerai puis j’y cracherai mon venin
Pour la refroidir de ma rancœur.
Puis j’avalerai avec entrain
en réprimant des hauts le cœur
pour que de cette soupe à la grimace
qui me déforme de l’intérieur
pour que de cette soupe à la grimace
il ne reste rien
sinon quelques miettes
au fond de ma gorge
et que je viens de vous livrer.

Mieux vaut ça que de s’étrangler !

jeudi 3 mars 2011

Scène slam 24/02 - Vagablonde

Ô Capitaine

Ô capitaine, mon capitaine
J’ai vu par-dessus bord
Une femme à la mer
Ayant perdu le nord
Et qui s’échouera … célib’ à terre

Pour oublier ce jeune marin
Qui promit une histoire magnifique
Pour oublier ce gros crétin
Avec qui ce fut … Titanic

Ce jeune marin
Que j’ai aimé
Jusqu’à plus soif
Puis j’ai perdu pied
Et bu la tasse

Oui ! oui car à Vin-cent
Ou mille lieues sous les mers
Ya toujours un espoir
Une vaine lumière

Accrochée à mon radeau
Car médusée de mon état

J’me suis rel’vée
Le cœur bancal
J’ai bien ramé
M’suis fait la malle

Vers la route du Rhum
Pour un tour du monde en solitaire
Sans assistance, sans personne
Sans carte ni repères

Destination inconnue
Où craintes et peurs j’inhibe
Allez, barre à tribord toute Captain !
On trouvr’a peut être les Caraïbes

Un Jack Sparrow sur son BlackPearl
J’kiffe les pirates et les voleurs

Des gens d’passage, d’un bref instant
Qui prennent mon vogue à l’âme
Ma vague à l’homme
Et y surfent un moment...

Me r’mettent sur pied
Pour lever l’ancre
Face aux dangers
Sans nœud au ventre

Ô capitaine, mon capitaine
J’ai vu par-dessus bord
Le jeune marin
Pris de remords

Soit disant perdu
Dans les bras de naïades
Des pauvres folles
Séduites par tes jolies tirades

Toi ! le vieux loup de mer
Que j’accable de tous mes maux
Toi ! le fantôme dévastateur
Jugé coupable, c’est pas trop tôt

Mais j’me rassure
Car quand les sirènes, ton heure, sonneront
Elles te mèneront tout droit, direct, vers le fond

Et moi, la sombre épave
Où il reste encore en cale
2 – 3 trésors cachés
Des sentiments bien pâles
Enfouis ... mais pas sous clés

Alors j’ai tourné la page
Sur des flots tranquilles
Je pars à l’abordage
Je charme et je pille !

Ô capitaine, mon capitaine
Le jour se lève
L’horizon clair
Le jeune marin
Est loin derrière

Parc’que messieurs
On n’oublie pas
Quand ça chavire

Parc’que mesdames
On n’amarre pas
Un bateau ivre.

lundi 28 février 2011

Scène slam du 24/02 - Léo NIDAS aka Revolutionhair et Herman NEKENPIS aka Alain de l’ombre

La MERCKXitude des choses

L : la Belgique va mal Herman. Je VAN DORMAEL la nuit et j’attrape des aigreurs d’eSTROMAE ; MAGRITTE intestinale doit venir de là.

A : ce ne serait pas plutôt à cause de la côtelette ALBERT II d’hier midi ou de la PAOLA aux fruits de mer d’hier soir ?

L : non, crois-moi, la Belgique marche sur la tête ; même De Wever est flaMAINGAIN.

A : DUCARME, Léo, DUCARME ! De Wever est un cas HAPPART mais le ICKX, c’est qu’il est incontournable. Faut-il pour autant CDH la panique ?

L : bien sûr ce mec est un vrai FLAHAUT. Avec lui, c’est toujours ja maar nee.

A : je traduis : SI ME NON.

L : et il aime semer la VANCAUfusion avec des propos pas PICQUE DEHAENEtons. Moi, j’irais bien le noyer dans la cascade DE CROO.

A : il est déterminé Léo. D’ailleurs, il est vite sorti DURANT pour prendre les MAGNETTE de la NVA. D’habiles SPIROUettes et beaucoup de TINTINtamarre lui ont permis d’HADDOCKtriner les militants pour asseoir son HERGEmonie.

L : mais maintenant qu’il nous lâche avec la cabale dont fut victime son parti.

A : DONFUT, une victime ! Faut pas pousser !

L : De Wever c’est le talon d’ACHILLE. Avec lui, ça passe ou SAKKAS. Tu sais Herman, je m’fais du MOUREAUX. On avait de l’eau jusqu’à miNOLLET mais là, on va toucher le FONCK. MERCKX quoi, il faut sortir DUTROUX !

A : ah non, pas lui quand même. Et tu proposes quoi? Elargir BXL et créer un ARNO man’s land entre la Flandre et la Wallonie ? Ou être rattaché à la France peut-être ?

L : et pourquoi pas. SCIFO, c’est d’la CORDYnation. Si on fait ANNIE-ANNIE avec eux, nos amis d’outre-QUEVRIN nous feront une PLACE ROYALE. Enfin, JAVAUX c’que JAVAUX.

A : Sauf que la notion de fraternité en France, ça me fait penser à Caïn et à BREL.

L : ah oui, les fils d’ADAMO et Eve.

A : Soit…tu sais , des gens se mobilisent ; Kim Clijsters va poser dans un hebdo wallon pour protester. On va la voir nue sur un lit.

L : c’HENINpossibe !

A : ben, moi je l’imagine bien SANDRA…KIM.

L : au fond, tu n’crois pas que tous nos élus sont DEMOTTivés ?

A : mais non, certains travaillent DARRAS pied. Elio par exemple a annulé ses prochaines vacances à Saint-BART et Michel Daerden a décidé de boulotter à plein temps plutôt que tout le temps plein.

L : et puis, cette incurable inertie des belges face aux problèmes : pas de gouvernement, le scandale des banques, les trous dans nos routes et personne ne bouge, de vrais moutons.

A : oui, alors que réparer ces PANNES URGENT.

L : prenons la SNCB. Y a pas de tunes pour la sécurité mais on construit une gare pharaonique à Liège avec au moins MILQUET. Ou encore les affaires de pédophilie dans l’église alors que Monseigneur LEONAR-gue la justice.

A : à ce propos, y en a un qui nous la met bien profond à tous et depuis bien longtemps.

L : ah oui, je le connais ?

A : Ben oui, l’abbé HV.

L : bref, s’ils persistent, nos politiciens vont creuser NOTHOMB.

A : Ouais, et même lire notre AMELIE.

L : Y faudrait des révolutionnaires comme en mai 68.

A : peut-être mais ça ne plairait pas car souvent ceux qui LUTTENT GENENT.

L : dur dur ce texte, il en vaut bien dix .

A : j’suis d’accord et si on disait que pour DIX RUPOème dits, DE WEVER offerts.

Scène slam du 24/02 - Michelle

Je suis in!

Salut les gars ! Regardez-moi !
Je ne sais pas, si vous le voyez
Mais je suis réellement une fille branchée !
Y’a pas à dire, je suis vraiment in !
Même si je ne porte pas de blue jeans,
Dans mon armoire, j’ai des baskets
Avec bulles d’air et tout le reste…
Tous les dimanches, je soigne mon cœur
Je regarde passer les beaux joggeurs
Pour nouer mes lacets, je m’arrête
Les voir trotter, j’en perds la tête !
Ah ! Je suis trop « in », je vous assure
Je suis nettement une valeur sûre !
C’est vrai je n’ai pas peur de l’effort !
Devant la télé, je regarde le sport
J’aime pas skier, mais j’ai la combine
Direct la chute ! Après on me câline !

Ah ! Je sais ce qui est top !
Même Robocop
Ne bouge pas
Son petit doigt comme moi !
Mon index vers le ciel pour boire une tasse de thé
Trop la classe ! Rien de tel pour épater !

Je suis trop must ! Je vous le prouve
J’ai trop la côte, rien ne m’éprouve !
Je sais trop plaire
Aux hommes d’affaires
Des walking dinner, je suis l’invitée !
Je reste debout toute la soirée
A m’enfourner … des canapés
Merveilleuse solution
Pour asseoir ma position !
A l’apéro, c’est jamais de trop
Je mange des chips, oui, mais Bio !
Chez Weight Watcher, je compte les points
Assurément , ça me sert bien !
Mon porte-monnaie fond à vue d’œil
Je stabilise par pur orgueil
J’y vais pour les copines, comme dans un club de danses
Oui c’est pour elles, moi je m’en balance !
Mon tour de hanches a fière allure
De Balasko j’suis la doublure !
Costaud la gamine me dit-il
Moi, je le culbute d’un battement de cils !

Positivement trop cool
Y’a rien qui me soule…
Sauf l’actu, les jeux olympiques
Les chapeaux pointus et la politique
Mais pour ne pas dire que j’y comprends rien
Je m’exclame « c’est fou ! Que nous réserve demain ? »

Mais je ne parle pas tout le temps, je réfléchis
Pour les autres, c’est du pur profit !
Durant mes longs silences,
Je ne sais pas si je vous le dis….
Y’en a qui pensent « c’est les vacances ! »
Pendant les concerts, je sais me taire
Et comme ça le vaut, je paie très cher
Mes places assises en promotion
Je reste debout « standing ovation »

Ca fait trop chic
Je casque mon fric
Plus c’est griffé plus c’est prisé !
Moi, jamais en panne d’idées !
Les jupes de grand-mère font mon affaire,
Le look vintage sans en avoir l’air,
Oh ! Je suis trop à la mode
Rien ne m’incommode

Certes, le soleil, je suis allergique
C’est pour ça que je bronze dans les boutiques !
Ma carte bancaire : trop magique !
Accepté me dit-elle, trop sympathique !
Et puis, je sais parler aux garçons !
Ils réparent leur voiture, je leur file un colçon
Ca prend pas de place dans un sac
Et ça fixe tout, du moteur jusqu’aux plaques !
Ah je suis vraiment futée, c’est incroyable
Vous n’imaginez pas tout ce dont je suis capable…

Je suis trop fort, trop fort ! Je m’adore !
C’est fou, la confiance en soi
Besoin de personne pour rire de moi
Trop en vogue l’autodérision
Si vous voulez je donne des leçons !

Scène slam 24/02 - Firby Knight Fever

La montre

Parlons maintenant d’une chose importante
Un point de notre scène slam … En parler … Très délicat
Monsieur Eiffel et sa montre diabolique
Dans notre monde artistique idyllique
Il existe bien … Et de manière éternelle

Tel un certain lapin dans un conte nommé « Alice au pays des merveilles »
Toujours en train de courir
Pour récupérer un rendez vous … D’avance … Déjà raté
Le nôtre … Les yeux … Sur sa montre …
Pendant la lecture de vos textes chéris…
Fixés
N’attend qu’une chose immonde …
Que 3’10 … Vous dépassiez
Voici donc la tragédie

Sa chanson est connue :
« 3’10 … 3’10 … Tu dépasses pas 3’10 … Dans le cas contraire … Bonjour … Bonsoir … Je te retirai des points »

Malheur à celui qui les aura franchis
Car tapie dans l’ombre de la scène de slam ici créée
Une machine à « Casser » les textes » redoutable …
Et impitoyable
Une panthère éfilée
(Enfin … Ici … on peut parler de figure imagée)
Attend le moment fatidique
Ou le slammeur dépassera le temps imparti
Pour se jeter sur lui …
Lui mordre la jugulaire
Pour le paralyser
Pour une déduction de points complémentaire
Et ainsi le dégouter de ses longues heures de réflexions passées
Pour ce texte … Ce soir … Devant vous … Concrétiser
Personne n’avait jamais … A ma connaissance … Abordé ce point
Je suppose … De peur … de subir son tourment
Oui … Vous … Monsieur Eiffel…
Comme le dit si bien Fleur … Le « Méchant »

Ce soir … Moi … Je m’y suis attelé
Et par ce texte, je prends la fonction …
Pour ces malheureux … Je deviens leur avocat
J’arrête ce texte ainsi …
D’effroi … Pour ses … Possibles … Représailles
D’être sa prochaine victime
Je le répète … Après 3’10 … Il faut que je m’en aille
Merci

dimanche 16 janvier 2011

Scène slam du 13/01/11 - Firby Knight Fever

Diabète, diabète...et encore diabète

Mon cher diabète adoré
Je pensais notre histoire d’amour un peu essoufflée
Mais je constate qu’il n’en est rien
Tel un gros bébé avec son doudou
Toi … Tu prends mon taux de sucre en otage …
Et tu l’étouffes bien comme il faut …
Mon petit loulou

En parlant de bébé
Notre fils en commun préféré
Mon corps à l’état physique
Pour ne pas le nommer
Moi … Depuis 2006
J’en prends vraiment soin
Toi … Tu reprends le courant de ta vie comme si de rien n’était

Médicaments à la smarties
Régime à surveiller
Quelle ne fut pas ma surprise
Quand chez mon diabétologue … Cette semaine … Je suis allé
Tu me sentais si bien chez moi
Que tu m’obliges à l’hôpital
De repasser encore une fois

Tel un junky
Dépendant
Avec son héroïne
Je te dis merci
Pour mon passage futur à la piqûre d’insuline
Maintenant … Je ferai comme les grands
4 fois par jour … Je devrais me piquer … J’espère que t’es content ?
En 2006 …
Tu ne m’as pas eu
Alors … Mentalement … T’inquiète …
En 2011 … Je serais encore là
Oui … Encore 1 fois … Tu ne m’auras pas
Du courage à foison … Dans ma tête …
Avant la fin de ma quête
Je te remercie encore … Mon cher diabète adoré !