mercredi 18 novembre 2009

Scène slam du 12/11 - Alexis -

Alors pour ce soir, j'ai déterré la plume de guerre
son encre coule dans mes veines
elle et moi ne formons plus qu'un seul être
de la peau au squelette, la fusion est complète
elle sent le sang et mon écriture s'en ressent
je suis devenu assassin et ce sans leçon
certains se diront "c'est indécent, un si gentil garçon
des choix il en avait 100 et il a fallu qu'il passe du côté sombre"
c'est simple, il y a cette voix dans ma tête qui me laissait des messages incessant
au début réticent j'ai fini par l'écouter et j'ai halluciner
elle m'a parlée de la musique et de ces sois-disant illuminés
son but: tous les éliminer

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parfait créons la révolution de ce début de millénaire
cela fait déjà un bout de temps qu'en moi cette rage bouillonne
elle a enfin pu éclater entre ces machos et ces bouffonnes
et mettre un terme à leur baise cérebrale et auditive
qui malgré tout s'incruste dans nos crânes si vite
vous l'aurez compris, je ne suis pas fan de cette musique fast-food
le truc qui se retrouve n°1 au top 50 de la mal bouffe
beaucoup penseront que c'est moi le fou
et que mon combat ne vaut pas le coup
on me dit " tu sais la merde, il y en a partout
et même parmi les artistes"
mais que peuvent-ils savoir de ma peine?
chaque jour je l'entends agoniser à l'antenne
une putain de mort lente
ces enculés l'auront à long terme
ah...Plus d'une fois j'ai rêvé qu'à jamais ils la ferment
ou au pire qu'ils deviennent infirme
je bénis le jour ou je suis passé du côté réel des choses
armé de ma plume il y a des têtes qui sautent
des pseudos tubes au chiottes
et des maisons de disque au chôm
c'est la crise, les jeunes dépriment depuis
que leurs idoles gisent parmi les débris
de cette industrie en ruine
ceux qui trouvent sa horrible
comprendront lorsque leurs filles
voudront ressembler à Paris Hilton ou Nicole Richie
et que leurs fils se taperont des trips sur la fausse vie de bandit de Fifty
la jeunesse est abrutie victime d'une machine
mise en place par une bande de rapace
les neurones vont mal
tant d'imbécilités les empêchent de se reconstituer
génocide en masse
et je devrai rester assis dans mon canapé à écouter leurs programmes
autant me foutre une balle dans le crâne
il est peu probable que je capitule
je resterai toujours ce petit gars quoi tue aux soirées slam
comme dans le show-biz, les petites putes mais elles le savent
à vie je serai leur pire cauchemar

Scène slam du 12/11 - Mirko -

Qu’est-ce que je dois faire ?

Je me rappellerai toujours ce jour
Où je lui ai dit « au revoir ».
Il répondait, la fierté dans le corps,
A l’appel de la Nation pour faire son devoir.
J’étais si fier de lui, de son devenir
Que dire « la guerre c’est mal » sonnait faux.
Je voyais en lui un guerrier, un homme de l’avenir
Fort, se battant pour une noble cause, je voyais un héros.
Je le revois encore partir
Le sourire aux lèvres, nous faisant signe de la main.
Nous étions certains de le voir revenir.
Nous étions convaincus d’un superbe destin.

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Tout cela nous paraissait normal.
Nous en étions même fiers !
Et attendions dans un quotidien banal
Le retour de notre fils sur ses terres.
Je me souviendrai toujours de ce jour…
De ma femme poussant un hurlement déchirant.
Dans ses mains un courrier de l’armée de Terre
Annonçant ni plus ni moins que la mort de notre enfant.
Mon fils mort… Ma femme au sol qui hurle…
Une fissure irréversible, une douleur insoutenable…
Plus moyen de penser, tout mon corps qui brûle…
Et chaque seconde m’est, à présent, insupportable.

Depuis, tous les soirs, je reste devant la cheminée.
Je regarde la photo de mon fils,
Son sourire éclatant figé pour l’éternité
En étant conscient que c’est mon linceul que je tisse.
Quand mon regard rencontre le ruban noir
Dans le coin inférieur droit de la photo,
A ce moment me revient en mémoire
Mon aveuglement par mes sentiments nationaux.
Quand je monte me coucher comme tous les soirs,
Je serre contre moi celle qui s’écroule en pleurs.
Comment se fait-il qu’on n’ait pas su prévoir ?
Comment se fait-il qu’on n’ait pas eu peur ?

Je n’ai de cesse de me demander,
De chercher pourquoi il est mort
Et surtout de la main de qui, qui plus est
Même si je sais que lui aussi ne faisait que son devoir.
La guerre… La guerre… la guerre…
A cause d’elle j’ai perdu mon enfant,
Je ne trouve plus la femme que j’aimais naguère
Et je n’arrive pas à la haïr… Pourtant…
Toujours les mêmes images qui reviennent.
Ce sourire, ces paroles rassurantes…
Je sais que, quoi qu’il advienne
Elles seront chaque jour un peu plus blessantes.

La haine a gagné un cœur de plus.
Le mien bat désormais au rythme de la vengeance.
A nul autre sentiment il ne laisse de place,
Aveuglé qu’il est par une nouvelle intolérance.
Mon esprit réclame justice, qu’elle soit d’en bas ou d’en haut.
Le corps de mon fils se décompose quelque part
Et nous, nous enterrons deux plaques et un drapeau.
Le destin est cruel à bien des égards…
La guerre… La guerre… la guerre…
A cause d’elle j’ai perdu mon enfant,
Je suis le fantôme de l’homme que j’étais naguère
Et je n’arrive toujours pas à la haïr… Pourtant…

Souvent je me demande comment c’est arrivé.
Je me demande aussi combien de fils le mien a tués.
Je me dis que j’aurais dû l’en empêcher.
Je me dis que je n’ai pas su le protéger.
Est-ce que je vois dans la vengeance une issue
Sur laquelle mon esprit anéanti se focalise ?
Ou bien est-ce ma dernière part d’humanité qui, à mon insu,
Se cache pour ne pas que je la détruise ?
Je me demande ce qui, dans cet enfer sur Terre,
Me raccroche encore à cette vie.
Est-ce ma punition pour n’avoir pas été le père
Qui aurait dû anticiper, qui aurait compris ?

Mais comprendre quoi, au juste ?
Que la guerre engendre la guerre ?
Que Dieu me le rendra au centuple ?
Ou toute autre sorte de conneries qu’on nous sert ?
Dois-je à mon tour entrer en guerre pour une raison personnelle ?
Il parait que ce sont les meilleurs au front…
Ou bien dois-je souffrir en silence, tout seul,
Avec, comme réconfort, les condoléances de la Nation,
Fière de nous pour ce si grand sacrifice
Qui a juste foutu nos vies en l’air ?
Alors je vous le demande comme un service…
Qu’est-ce que je dois faire ?

mardi 17 novembre 2009

Scène slam du 12/11 - Antigone -

Ils partent

Non, il ne se venge pas
Il ne t’en veut même pas
Il rêve et vogue
Toujours la vague à l’âme
Il divague un peu
Et s’évade dès qu’il peut

Non, il ne t’emmènera pas
Il n’en veut pas
De tes rêves taillés pour deux
Au sein desquels il ne peut
Respirer qu’un peu
Mais tu l’as ta revanche
Car c’est le vague à l’âme
Qu’il s’enivre du vent du large

Alors pourquoi ?

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C’est pour qu’un peu tu le pleures
Pour que parfois tu aies peur
Pour lui et que tu saches que rien n’est acquis
rien n’est jamais fini
mais tout n’est pas ici

C’est pour oublier les malheurs
Qui le hantent jusqu’aux petites heures
Des déceptions enfouies dans son balluchon
Une fuite en avant mais… à reculons

C’est pour conjurer une malédiction
Celle de l’inaccessible satisfaction
Un sort jeté à de maudites âmes
Que le bonheur convenu rendrait fades

C’est parce que c’est sa seule arme
Face à une issue fatale
Une tranquillité qui le tuerait
Une tiédeur qui l’anéantirait
Une plénitude qui le ferait se perdre
Perdre le contrôle, perdre pied, non voyons, c’est grotesque !!

C’est parce que c’est tout ce qui lui reste
Sa jeunesse, ses idées, une certaine hardiesse
Et le choix biaisé de s’éteindre ou de s’en aller
Ébloui par des mirages, poussé par la triste réalité
À la nage, il l’aurait traversée
La frontière du réel, sa Méditerranée

C’est pour se convaincre
Qu’en avalant des kilomètres par milliers
Tous, ils peuvent lutter
Contre cette hantise d’une vie qui paralyse
La terreur de se résoudre à déposer les armes
Bien avant que la mort ne libère leur âme

C’est pour être sûr que jamais on ne les oublie
Au fond d’un cœur décrépit
Dans le recoin d’une vie en kit
Dans le tiroir d’une mémoire sans histoire
Galérer dans une misère dont personne ne prend acte

C’est peut-être pour tout ça
Que tous,
Ils partent

Scène slam du 12/11 - Vagablonde -

L’œil rincé

Ne vous a-t-on jamais dit, par prudence, de toucher avec les yeux ?
Alors je t’observe, avec insistance,
De bas en haut … et plus encore

Sous mes paupières fardées d’ombre timide
J’imagine les traits
J’imagine les courbes
J’aperçois ton allure
Je dessine ta carrure

Approche !
Approche dont de mon champ de vision
Que je te déshabille
D’un regard franc et sincère
Que je t’examine
En long… en large … et en travers

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***** J’attends
***** ***** J’attends

Et ma persistance rétinienne sera comblée
Par cette valse frénétique
Ce mouvement passionné
Un déluge onirique

De mes cils à tes joues
De tes lèvres à mon cou

Sous mes paupières fardées de lumière tamisée
Je découvre ta peau
J’en explore ces grains de beau-
-té je vagabonde à ton souffle
De tes pieds à ta bouche

Tes yeux braqués sur moi
Ne procurent que plaisir
Je ferme alors les miens
Je me sens … partir

Alors regarde ! Et dévisage
Tel un divin supplice
De cet instant sauvage
Faire un feu d’artifice

Pour une nuit lacrymale
Te fixer jusqu’à l’aube
Pour un cri abyssal
Tes clins d’œil … sous ma robe

Et quand mes yeux papillonnent
De plus en plus vite, de plus en plus fort
Car nos prunelles ont aussi leur couchant
Quand monte l’extase au septième ciel
Car tes perles sont déjà au firmament

Alors, mes pupilles crépitent tel un film en noir et blanc
Qu’on aurait colorisé à coups de pastels
Telles des billes qui tourbillonnent - toujours et encore - comme c’est charmant
Et ne finir que par voir un délice d’arc en ciel !!!

Et retomber la tête dans les nuages
***** Visage hagard
***** ***** Complètement stone

Sous mes paupières fardées de lumière blanche
La larme à l’œil
Sourire aux lèvres
***** Je vous souhaite une bonne nuit

Scène slam du 12/11 - Hano-ah -

Je me souviens de ce temps où tu te noyais dans l'ivresse d'un vin trop fort pour toi, qui te rendait si bavarde et qui faisait éclater ton rire qui me pénétrait comme l'écho d'un souvenir d'antan. Je me souviens du son de cette voix suave dont je rêvais qu'un jour elle puisse me murmurer les mots qui font frissonner.

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Marieke, je me brûlais les doigts avec le reste d'une cigarette que je ne fumais pas, trop fou des courbes de tes hanches et des halos de fumée qui se formaient autour de ta bouche que j'avais envie de goûter depuis toujours. Marieke, ma lolita, aujourd'hui comme chaque jour je passe devant le café du coq et tu me hantes, toi qui m’inspirais des passions amoureuses à jamais perdues, je fixais ta nuque à t'en dévorer et tes jambes me porter à chacun de mes pas. Qu'es tu devenue ? Chaque jour, je sens ton souvenir effleurer l'ombre que je suis devenu, quand je passe devant le lieu de mes désirs à jamais enfermés dans un corps qui t'a toujours désiré mais ne frôlera jamais ta peau.

Scène slam du 12/11 - Mister Blue -

Malade de vie

Bip bip bip bip
On m’a ramené.
Je m’entends,... déjà,... revivre.
En moi, je sens les pulsions qu’on m’a forcé à prendre.
Je les rejette, je les maudis.
Je revois ma courte vie dans le dedans.
Au début, noir total, chaleur, bien-être.
Aucunes connaissances ; d’où, aucunes peurs.
Puis, le savoir inné est apparu, m’a abordé, m’a submergé.
Je respirais dans les eaux de ma mère, la vie qui m’était donnée.
Sans y penser, je vivais.

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Après une éternité de non-couleurs et de douceur, on m’extirpa de mon doux cocon...
Agression ambiante, un mauvais son et lumière de la vie... je ne comprends rien. Je ne veux comprendre.
Je veux rentrer chez moi, à la non-existence, à la douceur du noir.
Je ne veux pas être atteint par les maladies dont je pressens les tares.
Je ne veux pas vivre, je ne veux pas...

Bip bip bip

Saturation d’un produit dans mon être, dans mon corps, dans mes veines.
Il se débat, mon corps veut exister et devenir malade de vie...

Mon esprit doit être plus fort que ce corps dont je ne veux pas.
Devenir Esprit pur...
Je force ma pensée à me battre contre cette chair et les autres qui, je le sens, me touchent, me palpent, me raniment.
Maintenant, je vois la faille de ce petit être chétif que je suis.
Je suis sur le défaut que les autres ne verront pas.
Ne sauront pas réparer.
Résoudre.
Le vouloir.

Bip bip biiiiiiiiiiiiiiiiiii

Scène slam du 12/11 - LaurentEtienne.com -

Le Prince Charmant

Je crois qu’il est temps pour moi ce soir de dénoncer clairement
Un mensonge, un bruit d’couloir, une valeur de notre temps….
Je parle ici Mesdames et Messieurs, du mariage !
Oui ! Mesdames, le mariage a été inventé juste pour vous faire rêver…
Depuis toute petites déjà, on vous amène a espérer de voir un jour débarquer un beau et grand prince charmant
Le sourire winner, avec une bonne haleine et tout et tout
Vous sortir de je ne sais pas quel merde dans laquelle vous vous êtes mise vous !
Faut pas déconner non plus !!!

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Franchement si on y réfléchi deux secondes !! J’aimerai comprendre comment un mec en collant moule bite, casquette pointue, une plume sur la tête, et un arc en plastique…
peut vous sembler sexy… et avoir même de l’attirance pour lui ?
Pour en avoir le cœur net, .je suis allé de l’avant…
j’ai pris les choses en main…
Je me suis mis en prince charmant,
et pris mes potes pour faire les nains…
Et là j’avais tout l’attirail, Le prince charmant style gentleman
Bon j’avoue! j’ai pas trouvé un seul cheval et à la place j’ai pris un âne…
Mais ce n’est pas grave !!
J’étais devenu un prince charmant !!!
Alors j’suis parti en soirée, pour y trouver ma dulcinée
Et arrivé devant la boite …et ben là, je fus recalé…
Oui ! Les pompes de prince avec les cloches, c’est pas accepté en clubbing..
En plus j’avais dejà des reproches avec mon âne sur le parking…
Et puis franchement un prince charmant avec deux nains devant l’entrée d’une discothèque
Il n’y a pas de miracle, en plus de ça, un des nains était en baskets.
Alors j’suis reparti à l’aventure !
Avec mes nains et ma monture
je m’suis pas foutu en collant, en pleine hivers pour faire jolie
si j’vois la belle au bois dormant, j’te la réveille c’est moi qu’il dit !!
On est arrivé dans un bar
il y avait l’ambiance, ça rigolait !!!
Mais pour vous dire la vérité
Oui ! C’est bien de ma gueule qui se foutait…
Comme quoi c’est juste du baratin
Le prince charmant n’existe pas
Et même quand vous en avez un,
de toute façon vous le voyez pas
Par contre ça a vachement marché, pour mes deux nains un peu voyou
Que même à la fin de soirée, les meufs leur criaient : « passe partout »
Et même mon âne, il s’est barré, de manière un peu cavalière
Comme quoi ! Faites pas confiance à bourriquet quand il a bu deux ou trois bières…
Après cette soirée à la con, j’suis reparti avec mon épée
Et j’ai marché jusqu'à un pont, avec mes pompes qui clochaient…
Et la j’ai compris dans ma honte,
que la réalité on s’en fout
Ce qui plait aux filles , c’est juste les contes
Pas leur faire la cour à genou
Alors j’ai écris 1000 histoires
Pour vous amener à voyager
Et peut être bien qu’un de ces soirs
Je le vivrai mon conte de fée…

Scène slam du 12/11 - Cindya -

Ornitholove

Je suis ornitholove
Je collectionne les drôles d'oiseaux
J'y ai laissé des plumes,
Un jour je m'en ferai un chapeau
Quelque part entre Mère Teresa et Arche de Noé
Je traîne derrière moi une collection d'éclopés
Du tourtereau roucoulant au grand serin désespéré
En passant par
Le dindon et sa farce (qui a tourné court)
Le coq sans perchoir (mais avec poulailler)
Le paon sans sa roue (ou alors de secours)
Le faucon plus vrai que nature (avec certificat d'authenticité)
Le butor manchot (dans sa cage dorée)
Le pigeon sans nichoir (mais déjà bagué)

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C'est plus fort que moi, j'ai
toujours eu un faible pour les spécimens déclassés
Mais Alouette, gentille alouette,
Par les sirènes des miroirs ne te laisse pas tenter...
Car l'échassier au long col convaincu d'avoir trouvé sa poule aux oeufs d'or
Dévoile tôt ou tard des dents longues
C'est pour mieux te plumer mon enfant
Et le coucou (cou-ci cou-ça, parfois bon coup parfois pas)
S'incruste dans ton nid et puis prends
Ses jambes à son...cou
Mais que voulez-vous
Je suis anthropolove
Parmi les bêtes en troupeaux
J'ai failli y laisser ma peau,
Si ça arrive, je m'en ferai un manteau
Et j'ai trop de classe pour t'abreuver de noms d'oiseau
Mais force est de constater
Que les graines de sagesse que je sème dans ta tête de linotte font
Trois petits tours et puis s'en vont
Que tes discours de martin-prêcheur volent aussi bas qu'une hirondelle avant l'orage
Que les cigognes quoi qu'on en dise sont toujours de passage
Que les connards en col vert ne m'impressionnent plus
Que les goélands en goguette
N'ont pas le charisme de Jonathan Livingstone
Et que les charognards, toujours, guettent.
Ceci dit
Loin de moi l'envie de faire l'autruche
Et par le truchement d'un coeur bien accroché à mon sac à dos
Je fais taire Caliméro et
Le nez au ciel, j’affûte mes appeaux
Ni grue ni bécasse, je cherche l'oiseau rare et en attendant
Je continue à manger du merle
Jusqu'au jour où j'en trouverai un qui soit blanc...
Je suis ornitholove
Je collectionne les drôles d'oiseaux
J'y ai laissé des plumes,
Mais
J'en ai gardé une
Pour écrire, c'est plus qu'il n'en faut...