mercredi 27 février 2008

Soirée slam du 21/02 - Philippe -

Et un nouveau p'tit jeune, un! :-D

Ce soir, j'étais d'humeur morose
Soirée slam poésie
Arrivé ici, droit dans les yeux : "Qui se propose?"
Je me dis: ose
Devant vous, voilà, je pose
Je profite grâce à vous de ce moment merveilleux de pose et franchement maintenant, je suis d'humeur moins morose...

mardi 26 février 2008

Soirée slam du 21/02 - Professeur V -

Moi non plus j'aime pas les français :-D

J’AIME PAS LES FRANCAIS

Ma femme dit que j’suis raciste. C’t’un bien grand mot. J’suis pas raciste, c’est juste que… j’aime pas les Français. C’est vrai quoi, les Français ils croient qu’ils sont les meilleurs en tout. Ah ça, quand ils réussissent un truc, on le sait ! OK ça va, vous avez été champions du monde de foot y a dix ans, c’est bon, vous pouvez nous lâcher un peu avec les 1 et 2 et 3-0, on a compris ! J’ai même lu qu’ils voulaient organiser une journée de fête nationale à l’occasion des 10 ans du titre. On ne précise même quel titre, d’ailleurs. C’est les 10 ans du titre. Les 10 ans, quoi ! Si nous, on devait décréter un jour de fête nationale à chaque fois que Justine Henin gagne un tournoi du Grand Chelem, on n’a pas fini de glander…

Notez qu’ils se prennent peut-être pour le Pic de la Mirandole, mais qu’au moins ils l’ont gagnée la coupe du Monde. Parce qu’eux, ils ont confiance en eux, pas comme les Belges. Puis ils ont des vrais supporters. Nous quand on va voir les Diables Rouges, on part au stade en se disant qu’ils vont de prendre une raclée, on commence à ricaner à la première mauvaise passe et si on encaisse un but, on se met carrément à encourager l’autre équipe...

N’empêche. Ils m’énervent, ces Français ! Ils font les malins alors qu’ils savent rien. Un jour en vacances, y en a un qui m’a dit : « ouai-e, vas-y-e, parle un peu belgeee… ». Pauv’ con ! J’habite à 20 km de chez toi et tu ne sais pas qu’on parle la même langue. ‘Fin je dis ça mais en fait, il était bien sympa, le gars. On a passé toutes les vacances ensemble, d’ailleurs. J’me suis rendu compte qu’il était pas méchant, au fond. Il faisait ça pour être gentil. Enfin bon, une chose est sûre, il imitait super mal notre accent, une fois, comme si tous les Belges parlaient comme Raymond Goethals, pardon, Gueutals, le « ou » apparemment ça n’existe pas chez les Français. Ils savent pas le faire, j’sais pas, à croire que leur appareil phonatoire n’a pas été conçu pour… Mais bon, ça reste un bon souvenir. Il m’a appris plein de trucs sur son métier de contrôleur aérien. Puis il avait voyagé dans plein de pays. Sa femme aussi était intéressante. Une photographe. Des gens bien, vraiment.

En tout cas y un truc insupportable chez les Français, c’est leur accent ! Ils ajoutent des -e à la fin d’chaque mot-e, c’est vachement agaçant-e. Puis les Parigots ils savent rien dire comme tout le monde : au café, ‘fin au bistrot-e, ils ne commandent pas un Ricard, ils disent : « mets-moi un p’tit jaune ». Ils disent pas « j’ai faim », non plus, ils disent « j’ai les crocs » ; ils disent pas « on s’appelle », ils disent « on s’bigophone » ; ils te disent pas qu’ils vont t’envoyer un sms, ils disent « j’te textotte » !!!

Et puis y a pas qu’l’accent parigot, y a aussi l’accent chti. Ah Cha, ch’est nin biau, hein ! Hein ? Enfin, sauf chez Fleur. Elle, cha va cô, ch’est pô trop moche. De toute façon, là où j’habite, dans la région de Tournai, on a exactement le même, alors j’peux trop rien dire…

N’empêche qu’y a qu’à la regarder, la Fleur, pour voir que les Français, ils savent pas s’habiller : et que j’te mets des pulls orange et que j’te mets une écharpe bleue par dessus, et une veste rose, enfin róse, le tout avec des bas multicolores : on se croirait chez les télétubbies ! ‘Fin, ça lui va quand même pas trop mal, son look, faut dire ce qui est. Puis y a des exceptions chez les Françaises : Rachelmarachel, par exemple, ce qu’elle porte, c’est sobre, chic même. Et en plus, elle est modeste, jamais à se mettre en avant alors qu’elle est vraiment brillante, cette fille.

En fait, plus j’y réfléchis et plus j’me rends compte que j’déteste tous les Français… sauf ceux que j’connais ! Ma femme a peut-être raison, c’est p’être ça le racisme, finalement : détester ce qu’on ne connaît pas, ou mal. Faudra qu’je réfléchisse à ça. Mais là, j’ai soif. Paraît qu’ils ont de la bonne bière ici. Moi, j’suis Belge mais j’aime pas la bière. J’crois qu’j’vais aller m’prendre un p’tit jaune…

dimanche 24 février 2008

Soirée slam du 21/02 - Fleur -

La vie est belle

Je te disais : « Prends la voiture »
Tu me disais : « La vie est belle »
Il te disait : « C’t’à cause de toi si j’ai pas eu ce job »
Elle te disait : « T’as travaillé si dur pour avoir ce boulot, mon fils»
On se disait : « On l’appellera Martin »
Nous lui disions : « C’est le patron qui m’a engagé, si t’as un problème, va le voir »
Vous lui disiez « Crève sale polonais, et juif en plus »
Ils lui disaient « T’as fait des études pour trouver ce boulot, tu le mérites »
Elles lui disaient « Pas d’étrangers dans notre quartier, et juifs en plus »

Je t’ai dit « Fais attention et appelle-moi quand t’arrives »
Tu m’as dit « Arrête, mon cœur, t’es pire que ma mère ! »
Il t’a dit : «Un jour on te butera en bas de chez toi »
Elle t’a dit : « Il aura tes yeux, mon fils »
On s’est dit : « On le protègera de tout ça »
Nous lui avons dit : « Fous nous la paix ou on appelle les flics »
Vous lui avez dit : « Crève sale polonais, et juif en plus »
Ils lui ont dit : « Fais attention, « France, terre d’accueil », c’est une belle illusion »
Elles lui ont dit : « T’approche jamais de nos enfants »

Je te dis : « Prends la voiture »
Tu me dis «A tout de suite »
Il te dit : « Ne me supplie même pas, à trois t’es mort»
Elle te dit : « Il m’appellera Mamie ? J’aime pas, c’est moche, Mamie »
On se dit : « Un jour on partira »
Nous lui disons : « Range ton flingue, ça ne résoudra rien »
Vous lui dites : « Crève sale polonais, et juif en plus »
Ils lui disent : « Un diplôme d’ingénieur ne vaut rien contre la haine de l’Homme »
Elles lui disent : « Bien fait pour lui, il l’avait mérité ce juif, et polonais en plus »

Je te dirais : « N’oublies pas tes clés »
Tu me dirais : « Mets ton écharpe, tu vas prendre froid »
Il te dirait : « Je t’ai buté mais j’ai pas récupéré mon boulot »
Elle te dirait : « Il a tes yeux, mon fils »
On se dirait : « France, terre d’accueil »
Nous lui dirions : « C’est le patron qui m’a engagé, si t’as un problème, va le voir »
Vous lui diriez : « Crève, sale polonais, et juif en plus »
Ils lui diraient : «On ramène ta femme et ton fils au pays, ils seront en sécurité là-bas»
Elles lui diraient : « Il finira comme son juif de père »

Je te disais : « Prends la voiture »
Tu lui disais : « La vie est belle »
Il te disait : « Un jour on te butera en bas de chez toi »
Elle te disait : « T’as travaillé si dur pour avoir ce boulot, mon fils»
On se disait : « Un jour on partira »
Nous lui disions : « Range ton flingue, ça ne résoudra rien »
Vous lui disiez « Crève sale polonais, et juif en plus »
Ils lui disaient « France, terre d’accueil »
Elles lui disaient « Pas de juifs dans notre quartier, et polonais en plus »

Je t’avais dit : « Prends la voiture »
Tu m’avais dit : « La vie est belle »

Janek, 29 ans, ingénieur polonais, arrivé en France le 25 octobre 2006, tué le 4 février 2007 par un candidat refusé au poste d’ingénieur pour lequel ils avaient tous deux postulé.

Soirée slam - Rachel MaRachel -

"T'es pas notre étoile, t'es notre soleil" Je vous laisse deviner de qui ça pourrait venir :-D

A mon étoile

Mon nom est 75350
Il est gravé sur mon bras
Il est inscrit dans ma chair.

Hier j'avais gravé mon nom
A côté du tien,
Sur l'écorce d'un vieux chêne.

Mon hier...qu'en est-il advenu?
Seulement quatre lettres creuses,
Dans un enfer où le temps se disloque,
Où le décompte des minutes
N'est qu'un peu plus de souffrances
Volées à la mort.

J'avais gravé nos noms
Sur l'écorce d'un vieux chêne...
Déraciné, abattu,
Il n'y a plus que la boue, le froid, les cris,
La faim et la peur au ventre.

Mon nom est mort
Et le tien aussi.
75350, c'est mon nom.
Il est gravé sur mon bras,
Pour effacer ma vie.

J'embrassais tes yeux
Sous le vieux chêne,
Je carressais ta peau
Pour en connaître le paysage.

Je touche mon visage
Et je ne sens que des os.
Mes doigts ont oublié
La chaleur de ta chair.

Tu aimais faire glisser mes cheveux
Entre tes mains,
Tu aimais me voir sourire
Et que se posent sur toi mes yeux brillants.

Ils ont volé mes cheveux
Ont piétiné a jamais mon sourire
Eteint la flamme de mon regard.

Je m'appelle 75350,
C'est mon nom.
C'est gravé sur mon bras,
Gravé dans ma chair et dans mon sang,
Gravé dans ma tête.

Voilà tout ce qu'il me reste,
Ma vie est un numéro,
Une place dans la file vers la mort.

Hier je gravais nos noms
Sur l'écorce d'un vieux chêne,
Je gravais notre amour
Comme un témoignage au monde.

Mais un numéro ça n'aime pas.
Un numéro ça n'espère pas.
Un numéro ça ne se souvient pas.
Ca n'existe que pour ces chiffres:
7 5 3 5 0

Sur l'écorce d'un vieux chêne
J'ai eu un nom,
Sous son feuillage je t'ai aimé,
Sous un ciel étoilé
Je t'ai embrassé
Toi qui n'a plus de visage,
Moi qui ne suis même pas une ombre.

J'ai cru que toutes les étoiles
Avaient la même couleur,
J'ai cru que chacun pouvait la choisir son étoile
Comme un rêve à poursuivre.

Mais mon étoile est tombée dans la boue,
Enfouie sous les hurlements,
Ecrasée par la peur,
Une étoile tâchée de sang
A qui l'on interdit d'exister.

Je respire et j'attend,
Je vis machinalement
Parce qu'on ne m'a jamais appris à mourir.

Est-ce cela l'espoir?
Alors c'est un espoir de fou...

Soirée slam du 21/02 - Michel -

Place au gagnant de jeudi! Bravo, Michel! On espère te revoir le mois prochain.

Enfin finies mes heures d’école ; maintenant commencent mes heures de colle
J’ai beau chercher, ça ne vient pas, l’inspiration n’arrive pas
Un poème pour d’main matin c’est pas facile pour un gamin

Enfin finies mes heures de colle, là ça d’vient lour, j’en ai ras l’bol
En c’moment même j’attends ma mère, y pleut et j’ai oublié mon imper
J’avance vers l’arrêt d’bus ; MINCE j’l’ai raté, bonus malus : j’retourne à pieds

Y’en a marre, j’ai des frissons ; décidément, rien n’tourne rond
J’arrive chez moi, j’suis tout trempé ; personne n’est là, j’suis enrhumé
J’cherche à goûter, rien m’semble bon, y’a deux trois fruits, une boîte de thon

J’ai trois ZERO à faire signer mais j’en ai ma claque et j’suis vanné
Je vais me coucher et me sens lourd ; après tout, demain est un autre jour,
Enfin… j’espère !

Soirée slam du 21/02 - Alex et Malik -

Et voici notre deuxième slam collectif de la soirée, ça c'est autre chose que les deux françaises...!

(Alex) Un jour une prof m'a dit
Tu penses trop, tu vas te faire du mal

Penser c'est comme manger j'lui ai dit

Peut être que je mange trop, peut être que j'mange mal.

Je suis de ceux qui se plaignent
Pro râleurs qui ne cessent de geindre

Pourtant on peut pas dire que je saigne

J'suis de ceux qui ne sont pas à plaindre

J'suis né chez les privilégiés
Là où tu bouffes chaque jour pour trois

donc j'devrais peut être la fermer

Faire comme tout le monde, penser à l'étroit.

Y’en a qui mange pour vivre
Et d'autre qui vivent pour manger

Moi je pense pour vivre

Et peut être même que je vis pour penser

Et la j'pense à ceux qui voudraient vivre

Avoir juste un peu a dammer

J’ai pas lu le code pénal
Mais j'crois qu'tu peux t'faire enfermer

Pour non assistance à personne en danger

La moitié d'la planète crève la dalle

J'crois qu'on peut tous se faire embarquer

Avec notre production

On en ferait becqueter 12 milliards

Mais comme ça cracherait des millions

On en fait bouffer qu'un quart

J'comprends pas,
Où sont les fonds de cotisations?

Pourquoi on me parle d'évolution?

Je n'vois que des singes en perdition

Où est notre grande humanité?

Où est notre belle société?

Chez nous on bouffe à satiété

Mais pas moyen de partager un grain d'blé

Chacun 1 euro ou un dollar
Y'aurait pas d'quoi en tchouler

Puis tu fais fois 3 milliards

Et voila le problème est réglé

Mais tu m'diras
C’est pas si simple que ça

Y’a des lois derrière tout ça

Et personne ne peut en réchapper

C'est peut être ça l'problème à régler

C'est qu'il y a des lois

Pour les laisser crever

On fait du tourisme de masse
C'est sûr ça fait tourner leur économie

Mais si on expose nos liasses une fois sur place

Qu'on leur montre que l'Europe c'est le paradis

Tu vas voir si ils vont l'aimer leur pays

Après t'as une bande de bouffons

Qui se plaignent de l'immigration

Et y'en a pas un pour se poser la question

D’où vient leur courage de quitter leur nation

En y laissant leur femme et leur fiston

J'sais pas, ils se disent que c'est par plaisir

Ils viennent nous taxer notre blé

Mais bien sûr, ça les fait jouir

Tout quitter, ...
Leur famille, l'endroit où ils sont nés

Sans savoir ce que le futur va leur réserver

Parcourir des kilomètres à pied

Avec une fois arrivé

90% d'chance de s'faire éjecter

La famine des pays défavorisés
C’est avant tout une inégalité

Mais pour se pavaner comme un gros lard

Faut monnayer uniquement en euros ou en dollars

Chaque gouvernement fait tourner son pays

Développe son économie

Part en surconsommation

Et baise les autres populations

Si tu n'fais pas partie de la bonne communauté

Tu fais parti de ceux qui se font baiser

Pendant qu'ils parlent d'insertion sociale

Je te parle de racisme à un niveau mondial

On a des problèmes d'immigration
Et en plus on est en surpopulation

Quoi de plus facile que de les laisser claquer?

Et comme ça l'affaire sera classée

Remets le monde a l'échelle d'un Colisée
Et tu verras qu'au fond rien n’a changé

Toute l'Europe observe depuis les gradins

Et les esclaves se battent pour un bout d'pain

Regarde les américains

Ils ont gardé le glaive à la main

Le tiers monde englobe
Les deux tiers du globe

Et c'est toujours le même tiers qui les gobe

J'crois plutôt qu'on a les boules

De les laisser se déveloper

T'imagines nos gueules

S'ils veulent nous faire payer

C'qu'on leur a fait endurer

(Malik) Je rêvais d'un monde meilleur
Pour tous les hommes de couleurs

Qui peut prétendre ne pas être pigmenté?

Ce n'est pas encore la bonne heure?

Va falloir attendre le bonheur?

Désolé de vous déra
nger
Mais j'préfère bouger pour aller le chercher

Si on était dans le même merdier

Ce genre d'idée nous serait innée

Fais pas style, j'comprends pas

Mets
toi à leur place, imagine-toi

Un jour un prof m'a dit
Tu penses trop, tu va
s te faire du mal
Penser c'est comme ouvrir les yeux j'lui ai dit

Ptêt que j'en vois trop, ptê
t que j'vois mal

Mais...
Même 30 ans après le discours du pasteur

C'est toujours le même combat qu'on mène

Changer les pensé
es pour que meurt la peur
Eradiquer les préjugés qui nous malmènent

Leur dire que le noir et blanc ne sont pas des couleurs

Et que le monde c'est bien mieux en couleur

On parle inté
gration alors qu'ils sont exclus
A coup de pied dans un charter tout frais inclus

La
mélanine nous trahit depuis l'âge du berceau
Alors qu'il paraîtrai
t que nous somme tous égaux
Comment peut on laisser parler un parti extrémiste

Au nom de la liberté de pensé
e offerte aux raciste
Merci la démocratie, laissez donc la xénophobie

Remettre en cause l'histoire qu'on nous a appris
e
C'est toujours les même
s qu'on met en avant
Ceux qui sont favorisé
s par un système
On fait rien pour les autres laissés dans le vent

364 jours par an à qui on dédie ce thème

On nous bassine avec l'intégration sociale

Mais sommes nous prêt
s à les intégrer?
La ségrégation est devenu
e banale
Et des hommes sont mis sur le bas coté

Loin des centre
s-villes pour pas déranger
La conscience d'une politique du passé

Une pensée
pour ces gens expulsés
Apres avoir vécu 10 ans parmi nous

Imposé
s au retour dans leur contrés
Mai
s l'état en fait un sujet tabou
A ces sans-papiers venu
s chercher le paradis
Que certains exploitent comme des esclaves

Les traitent comme du bétail presque gratuit

Ne méritent-ils pas plus ou serait ce une entrave?

A ces familles vivant dans un 25m²

Ça ne serait pas ça qu'on appel un taudis?

même un chien ne voudrait pas y chier

Ils n'ont pas de quoi remplir un cad
die
Mais on leur soustrait un gros loyer

Et d'autres femmes et hommes enfermés

Pour
avoir osé tenter une meilleure vie
Pour leur folie, on les prive de leur liberté

Mis au placard pour qu'ils tombent dans l'oubli

Puis on s'étonne des conséquences

Leur a-t'on donné une seule fois la chance

D'assouvir leurs rêves
comme les nôtres?
D'avoir la vie qu'il
s rêvaient, pas celle d'un autre

Je rêvais d'un monde meilleur
Pour tous les hommes de couleurs

Qui peut prétendre ne pas être pigmenté?

Ce n'est pas encore la bonne heure?

Va falloir attendre le bonheur?

Désolé de vous déranger

Mais j'préfère bouger pour aller le chercher

Si on était dans le même merdier

Ce genre d'idée nous serait innée

Fais pas style, j'comprends pas

Mets toi à leur pl
ace, imagine toi.

Soirée slam du 21/02 - Les Deschiennes -

Ca c'est du slam collectif de qualité... humhum!!!! :-D

Deux françaises qui font un texte humoristique, qui se croient drôles par-dessus le marché, ça donne ça :

Et 1, et 2, et 3 zéro

Comment reconnaît-on un belge dans un sous-marin? C’est le seul qui porte un
parachute !

La Belgique est un pays qui n’existe pas pour les américains
Les belges sont la tête de turc des européens,
On dit qu’ils parlent français comme des vaches espagnoles

Tandis que nous………., les français………….., ben on n’fait pas mieux, on fait même pire !
Nous, on a la grosse tête et avec vous, on est vraiment vaches

Mon premier pense être le nombril du monde
Mon second est champion du monde
Mon troisième roule au milieu sur l’autoroute
Mon quatrième imite l’accent belge comme une merde en pensant qu’il le fait mieux que le belge lui-même
Et 1, et 2 et 3 zéro, mais juste une fois
Mon cinquième speaks english with a biouuutiful accent, isn’t it ?
Mon sixième détient le record du monde de ronds-points
Mon spetième croque des anorexiques, des cuisses de grenouilles anorexiques

63 millions de français… vous voulez qu’on continue ?

Heureusement vous en avez deux pas comme les autres en face de vous, qui ont choisi la Belgique non pas pour ses frites, ses bières ou son gouvernement mais bien pour vous…

En conclusion, pour boucler la boucle, l’intelligence c’est comme un parachute : quand on n’en a pas, on s’écrase !

vendredi 1 février 2008

Soirée slam du 24/01 - Rachel MaRachel -

La vérité, la seule, l'unique? C'est que ça mérite un 10!

Il n’existe en ce monde
Qu’une seule vérité.

Elle est la réponse
Aux doutes qui nous rongent,
Seul possible dénouement,
Là où faillirent
La logique et la raison.

Elle est l’ultime rempart
A l’abandon et la folie,
L’ultime remède
Aux plus grands maux.

Elle est l’épée
Et le bouclier,
Elle transperce de son réconfort
Et protège de l’oubli.

Elle n’appartient à personne
Et se trouve en chacun.
Elle se cache et attend son heure,
Pour de sa vérité éblouir
Qui sait lui abandonner son cœur.

Il n’existe en ce monde
Qu’une seule vérité.

Elle peut être froide et crue,
Terrible et bouleversante,
Ecrasante dans sa grandeur,
Et pourtant si douce,

Un écrin pour accueillir,
Les cœurs innocents
Les cœurs fendus,
Les cœurs poussiéreux.

Elle est omniprésente
Mais on ne la saisit pas toujours.
Plus on cherche à la comprendre
Et plus elle nous dépasse.

Et si parfois elle fait peur
C’est qu’elle est si pure,
Que les cœurs viciés
De ne pouvoir l’atteindre frustrés,
Cherchent à l’étouffer.

Mais toujours elle échappe
A la main qui l’enferre
A la main qui la convoite.

Il n’existe en ce monde
Qu’une seule vérité.

Elle est son propre maître,
Elle n’obéit à aucun canon, aucune loi.
Hors de l’espace et du temps.
Elle est en nous
Et nous sommes en elle.

Souvent nous oublions
De nous recueillir sur son autel,
Jamais nous n’imaginons
Ce que serait la vie sans elle.

Elle sait pardonner notre égoïsme
Mais ne tolère les compromis.
Si d’aventure un jour
Vous osez lui ouvrir votre âme,
Si d’aventure un jour
Elle vous rencontre,
N’essayez pas de la posséder
N’essayez pas de l’apprivoiser.
Pour la connaître
Il faut tout lui céder.

Son intransigeance et sa superbe,
Son humilité et sa sincérité
Font d’elle en ce monde,
Lorsque tout s’est écroulé,
La seule et unique vérité ;
Vous l’aurez deviné,
C’est la Beauté.