samedi 1 décembre 2007

Soirée slam du 29/11 - Blanche -

Petit aperçu de ce que cache un prénom si ... pur ;-)

A un passant

Je me promenais hier après-midi dans la rue,
Jour comme les autres, j’allais faire les courses au Super-U.
Perdue dans mes pensées, je fredonnais du Michaël Jackson
Et j’me disais que j’avais bien envie d’une glace au citron.

Arrivée au milieu de la rue Louis Belmas
Je lève les yeux pour baver devant la vitrine de Léonidas.
Et c’est alors que je le vois s’approcher,
Celui qui pendant une seconde ma vie a fait chavirer.

Admirer les chocolats blancs était mon intention,
Mais ce sont ses yeux qui ont attiré mon attention.
Hasard ou non, il regardait dans ma direction,
Alors sans hésiter, j’ai laissé mes pralinés pour cet Apollon.

Le moment où son regard a plongé dans le mien
J’étais perdue, je le savais, je ne pouvais plus rien.
Car ses yeux mon montré ce que je n’avais jamais vu
Et m’ont fait ressentir ce que je n’éprouverai jamais plus.

Il s’est approché de moi, m’enveloppant dans son ombre
Et pour jouer avec moi s’est mis à effleurer mes membres
Sans me toucher, il m’a fait sentir ses caresses
Histoire que je commence à pénétrer dans une douce ivresse.

Alors, n’ayant plus peur de rien, j’ai sauté à pieds joints
Dans l’océan de ses iris, dans l’univers de son cristallin
Où toutes les couleurs étaient plus vives, les sensations plus denses
Et tout au fond, oui je vous jure, se nichait l’essence de la jouissance.

J’ai vu son sourire traverser tout son corps
Un sourire doux, torride, sensuel, et un peu sexuel, d’accord,
Qui disait « Viens, je te veux, je n’attend que ton désir,
Viens découvrir avec moi ce que les mots ne peuvent pas dire ».

Plus question alors de Léonidas, de Super-U ou même de rue,
Plus de d’espace, plus de temps, juste le noir absolu
Et juste nous deux, lui tout près de moi
Jouant avec mon corps pour libérer mon émoi

Ses lèvres dans mon cou, sa langue entre mes lèvres,
Ses doigts entre mes cuisses, tels l’œuvre d’un orfèvre
L’odeur exquise de sa sensualité corporelle
Il ne lui en a pas fallu plus pour m’envoyer au 7ème ciel.

Il est entré en moi, je suis entré en lui,
Et à deux nous avons goûté au fruit interdit
Nous avons traversé les sentiers de l’oubli
Pour arriver à ce paradis au plaisir infini.

J’ai ouvert les yeux et, retour à la réalité,
C’est dans la rue, devant Léonidas que je me suis retrouvée.
Il est passé à côté de moi, l’air dans ses pensées
Mais toujours ce même sourire intrigant sur ses lèvres accroché

Ce fantasme extatique n’a duré qu’une seconde,
Etait-il magicien, lui qui m’a fait découvrir ce monde ?
Car rien que par un regard, mon imagination s’est déchaînée
Et mon corps a suivi, tel un esclave enchaîné
Au désir du plaisir, au plaisir du désir qu’il m’a donné

Mais qu’il soit rêve ou réalité, ce plaisir reste entier
Car dans mon esprit, à jamais il restera enfermé
Souvenir qui fait sourire, jusqu’à faire frissonner
Impossible à voler, impossible à violer, le plus intime des secrets

Alors la prochaine fois que vous vous baladez dans la rue,
Que vous alliez acheter des Léonidas ou faire vos courses au Super-U
Pensez à moi, ou plutôt à mon histoire si vous croisez ce quelqu’un
Car il ne tient qu’à vous d’imaginer les fantasmes les plus opportuns,
Ce que vous ne verrez jamais que dans vos rêves les plus sensuels
Et qui vous offrira un paradis dans le sein de votre cœur, à jamais immortel.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Très bien, Blanche, continue!

Anonyme a dit…

Euh... ouaw, comment dire... c'est ch... enfin c'est ch...ouette, ouais c'est rudement chouette, chérie pour un premier slam! C'est juste un peu... enfin c'est... ah comme tu as grandi! Tu es toujours ma petite fille mais maintenant tu es ... enfin tu vois ce que je veux dire... Bref, je suis fier de toi, ma grande!

Anonyme a dit…

Bonjour Blanche (enfin bonjour façon de parler); quel plaisir de voir que tu t'es enfin décidée; c'est génétique le talent dans votre famille ?

Anonyme a dit…

Il paraît que le bâton de chocolat noir est plus grand que le bâton de chocolat blanc. Encore un préjugé débile... En tout cas, ce premier slam de Blanche nous a fait fondre, dans la bouche pas dans la main.

Anonyme a dit…

Au fait, je crois effectivement que le talent est génétique chez les Sizaire.
Et ce n'est pas si courant. Tenez, chez les "de l'ombre" par exemple, ce n'est pas si évident.
Que la nature est dure parfois!

outtaseezun a dit…

vous me découragez...

Anonyme a dit…

Allez whisperz be courageous; when you will be back if you want but there is no obligation I will help you.
You know i meet the same problem; for me the second round is becoming inaccessible because of the quality of the texts but I bite on my chique by hoping a miracle.
Sorry for my approximative english