jeudi 10 janvier 2008

Soirée slam du 21/12 - Laurent -

Mais c'est qui cette fleur des neiges????

LE PETIT PRINCE ET LA FLEUR DES NEIGES

15 décembre 1946,
Sur une haute montagne du Chili,
En l’occurrence le Nevado Incahuasi,
Le Petit Prince atterrit.

Deux jours plus tard,
Par un froid de canard
Et perdu dans un épais brouillard
Il rencontra… une jolie fleur des neiges.

Un brin exubérante, mais surtout très attachante
Cette petite fleur des neiges, le Petit Prince, a envoûté
Et petit à petit, elle s’est laissée apprivoiser.

Le Petit Prince était perplexe
Face à la personnalité complexe
De sa nouvelle compagne
Qui vivait perdue là-haut dans la montagne.

Il craignait le retour des baobabs,
Il se disait : « Ca va encore finir comme d’hab »
Je suis encore en train de m’accrocher
Je vais à nouveau me faire piquer par le rosier
Il me restera plus qu’à pulvériser
Pour tenter d’tout oublier.

La petite fleur des neiges avait horreur des courants d’air
Alors pour la protéger
Du froid, du gel mais surtout de la méchanceté
Le Petit Prince voulut la couvrir d’un globe en verre.

Elle était sans conteste frileuse,
Et peut-être un brin amoureuse,
Mais elle était bien trop peureuse
Et voulait montrer que c’était bien elle l’ensorceleuse.

Mais le Petit Prince avait bien compris
Que cette petite fleur valait bien plus qu’un pissenlit
Qu’on cueille et qu’on amène dans son lit
Pour le jeter au bout de la nuit.
Il pensait que c’était un edelweiss
Qui semblait en manque de tendresse.
Elle était si rare,
Peut-être même bien unique
Elle était surtout avare…
De sentiments,
Mais sous sa candide tunique
Elle cachait bien son côté si séduisant.

Il imaginait aussi une perce-neige
Et tenta alors de percer ses mystères.
Mais elle avait un sacré caractère et savait y faire
Pour brouiller si bien les pistes.
Le Petit Prince était sur un fil d’équilibriste
Mais voulait lui montrer qu’au fond, la vie n’est pas si triste.

C’était une petite fleur sans épine
C’était donc pas une fleur de cactus
Ni même encore une églantine.
Elle esquissait juste un petit rictus
Quand à son goût, elle se trouvait trop féminine
C’était somme toute…une belle petite astuce.

Cette petite fleur, le Petit Prince voulait la faire pousser,
Lui faire prendre conscience de sa beauté
Elle qui semblait si complexée.
Il voulait l’arroser, l’inonder
De tout son amour passionné.

21 mars 1947,
C’était le jour du printemps
Le Petit Prince s’en souviendra encore longtemps.
Ce jour-là, la petite fleur s’est ouverte
Subitement, sans crier gare.
Le Petit Prince eut l’œil hagard
Il se croyait en plein blizzard…émotionnel,
Tout cela lui semblait si irréel.
La petite fleur venait de sortir de sa période de dégel,
Elle venait juste d’éclore
Avait décidé de pointer son nez dehors
Et de révéler tous ses trésors.

Et depuis lors, le Petit Prince n’a plus quitté sa petite fleur des neiges
Dans son cœur elle continue à faire des ravages,
Elle lui a jeté un sortilège.
Lui ne croit plus aux mirages
Mais sait qu’avec elle,
Tout cela pourrait donner un bon cépage.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Une déclaration d'amour? Incroyable mais vrai! Bravo Laurent, bien ficelé et émouvant!

P.S. Pour les feintes à un balle et les rimes en -en , je donne des cours à des prix démocratiques. Par contre, pour le vrai compliment caché derrière, c'est plus cher!

P.S.2: Oui, je fais aussi des rimes en -ère (pour pas cher LOL) Pardon d'être aussi lourd, j'ai toujours du mal à faire court...

P.S.3: Vous avez peut-être remarqué que je faisais aussi des rimes en... Bon allez, j'arrête: c'est assez!

Anonyme a dit…

Petit Prince emmène-moi cueillir la Fleur des neiges; cela étant Laurent je ne l'avais pas perçu lorsque tu déclamas ton texte mais il y a une faute d'accord; si tu dis un brin il ne peut être qu'exubérant et non exubérante; prends-le comme tu veux mais brin est masculin; désolé Laurent ce n'est pas dans mes habitudes de relever les fautes des autres (autant pour moi) mais là c'était trop flagrant

Anonyme a dit…

 Loc. adv. Un brin : un petit peu (cf. Un tantinet). « vous devez bien être un brin empêtrée » (Musset).

Conclusion: cotch, désormais tu peux aussi t'appeler Jean-Michel Pasrobert ET Jean-Michel Pasmusset!

Anonyme a dit…

Bonjour Robert
excuse-moi mais tu es un rien agressif; tu vois dans ce cas j'ai accordé agressif avec un rien qui est masculin mais si j'avais employé becquée qui est féminin au lieu de rien j'aurais écrit excuse-moi mais tu es une becquée agressive alors que toi, Robert aux dernières nouvelles tu es parfaitement masculin.
J'espère que cette petite démonstration t'aura amusset

Anonyme a dit…

J'en déduis que l'on peut rajouter à la liste Jean-Michel PasamussetparlesblaguesdeRobert. Désolé, mon intention n'était pas de provoquer une prise de becquée...

Anonyme a dit…

Mais bien sûr que j'ai été amusset par tes blagues Robert; très joli la prise de becquée

Anonyme a dit…

Hi Lorenzo
j'ai envoyé un mail à Fleurette tantôt concernant les 24h du slam à Liège qui se dérouleront entre le 25 et le 27 avril; peut-être es-tu déjà au courant mais si tu es parmi nous à ce moment-là et que tu es partant il faudrait que tu envoies un mail à Louise :louise.jullien@lemanege-mons.be.
4 poètes de Mons seront accueillis, nourris, abreuvés, logés mais les supporters sont les bienvenus
A plus biz

Laurent a dit…

Mon dieu, je ne pensais pas créer une telle polémique! Finalement, je pouvais bien dire "brin exubérantE", non?

Anonyme a dit…

Mais bien sûr mon Laurent, ces idiots de jean-michelpaslarousse et pasgrevissenonplus avaient tort et c'est Robert qui tenait le bon bout
Dors bien Laurent à plus

Laurent a dit…

Merci pour les infos sur les 24h d' (i)slam de Liège Hala(in)h, je ne peux encore donner de réponse avec certitude, mais à mon avis, ca va être "chaud boulette" comme on dit....
A plus et biz à tout le monde!