dimanche 23 décembre 2012

Scène slam du 15/12/2012 - Aurélie

Les enfants soldats


Maman les petits bateaux,
Mais qu'est ce qu'ils leur en reste,
Ils vivent d'armes et de couteaux,
Et tous les jours se blessent,
L'odeur de la mort,
La peur à chaque pas,
Devoir voir tous ces corps,
Et serrer contre sois son bazooka,
Voilà la vie des enfants soldats,

Un coeur de feu,
Un corps affamé,
Continue t-ils a prier dieu,
Avec un tel sort réservé,

Chéri,qu'est ce que tu veux faire plus tard,
Moi,maman,je veux être vivant

Maman les petits bobos,
J'ai servi de bouclier,
Les grands pour se protéger,
M'ont mis en première lignée,
Mais ne t'inquiète pas,
J'ai fermé les yeux,
Lorsque son canon,
S'est posé sur mon front

Ils vivent au quotidient,
Ce qu'on ne connait pas,
Ils survivent avec un rien,
Mais ne se plaignent pas,

Ferme les yeux un moment,
Et avant de juger la vie,
Réfléchi un instant,

La machette à la main,
Il s'apprète a tuer ce qu'hier était un copain, 
Tout ça pour une guerre de religion,
De territoire ou de simple domination,

Maman les petits dodos,
Ne t'inquiète pas je vais bien,
De là haut je les soutient,
Ne pleure pas,
Ce n' est pas toi,
J'ai pris ça pour un jeux,
Maintenant je vais mieux,

Voilà en quelques vers,
La misère,
Des enfants soldats.

jeudi 20 décembre 2012

Scène slam du 15/12/2012 - Poète Diplomate

Quand ma raison rattrape mon coeur

J'aimerais que tu puisses descendre du ciel, pour me prendre dans tes bras,
Car ces barreaux de prison m'ont juste permis de te serrer la main,
A l'époque je n'étais qu'une gosse, qui ne comprenait pas pourquoi,
Cet homme à l'air étrangement confiant cherchait à me parler en vain,

Aujourd'hui je regrette tellement fort, de ces mots, de m'être contentée,
Ces quelques mots échangés avec peu d'efforts de ma part,
Tu ne sais pas à quel point j'ai mal, quand je repense à ton doux regard,
J'regrette d'avoir été si inconsciente du mal que j'ai pu causer,

J'aimerais pouvoir te parler, ne serait-ce que par la pensée,
En ayant la certitude, non pas que tu m'écoutes, mais me comprenne.
Qui aurait cru que je souffrirais de la perte d'un homme que je ne connais pas?
Je suis certaine que vivant tu m'aurais été de bon conseil...

J'aimerais que tu puisses descendre du ciel, pour me prendre dans tes bras,
Car ces barreaux de prison m'ont juste permis de te serrer la main,
A l'époque je n'étais qu'une gosse, qui ne comprenait pas pourquoi,
Cet homme à l'air étrangement confiant cherchait à me parler en vain,

Je n'étais pas aussi triste à l'annonce de ton décès,
Pourquoi l'aurais-je été? Je n'ai même pas eu le temps de te connaitre.
Et pourquoi le suis-je maintenant? Sans doute la maturité,
Et le fait qu'autrefois, je n'ai pas eu le temps de te connaitre.

Ca me parait drôle de ressentir cela, mais j'ai tellement besoin de toi,
Besoin ne serait-ce que de te parler, de créer un lien avec toi,
Un lien fort, que certains ont eu la chance d'avoir, et que moi je ne connais pas...

Ta présence m'aurait-elle changée? Elle m'aurait sans doute aider
Aurais-tu été fier de moi? Tu m'aurais sans doute aimée.
Je ne sais pas pourquoi je souffre d'un amour que Dieu,
Ne m'a pas donné l'occasion ou le temps de semer,
Mais je sais que je ne t'ai vu qu'une fois, que je t'ai aussitôt perdu,
Et que ce n'est que des années plus tard, que je souhaite apprendre à t'aimer.

J'aimerai que tu puisse descendre du ciel, pour me prendre dans tes bras,
J'aimerais que tu puisses descendre du ciel, pour me prendre dans tes bras,
Car ces barreaux de prison m'ont juste permis de te serrer la main,
A l'époque je n'étais qu'une gosse, qui ne comprenait pas pourquoi,
Cet homme à l'air étrangement confiant cherchait à me parler en vain...


mercredi 19 décembre 2012

Scène slam du 15/12/2012 - Poète Diplomate

J'étais une mer, chaude, calme et accueillante. 

J'étais une mer, chaude, calme et accueillante. 

Je ne souhaite que toucher, tendrement, les corps et les âmes...
Mais les corps m'ont blessée, alors je suis devenu de glace,
Au fur et à mesure que les coups physiques se portaient,
Et les âmes, me trouvant froide, n'ont pas cherché à m'adoucir,
Mais m'ont jeté des pierres morales pour tester ma dureté,
Le choc des pierres sur la glace provoquant des cassures...
Qu'on ne s'étonne pas. Certains morceaux font mal, une fois qu'on souhaite les ramasser.

J'en ai assez de, sans cesse, devoir guérir tous ces maux,
Alors je préfère me cacher pour fuir les mauvais mots.

Je suis une mer, chaude, calme et accueillante,
Qui se cache sous une couche de glace.
Et, un beau jour, je ne fonderai plus.
Un beau jour, je ne vous toucherai plus.

Scène slam du 15/12/2012 - Tanguy R. Bitariho

Ramdam dans les collines.


Quand les oreilles bourdonnent ;
Ça cogne dans la poitrine ;
Ça cri, ça rend aphone ;
Et colle telle une résine.
Résignées sont les personnes ;
C’est dans leurs racines ;
Que tous ces bruits résonnent ;
Elles ont raison leurs comptines ;
De faire tant de ramdams ;
Par delà les collines ;
Dans le champ des montagnes ;
Des roses teintées d’épines ;
Pour tâter du Tam-Tam.
Mais le drame fait sa part belle ;
En amont, en aval ;
Les beaux mots, les scandales ;
On les scande à la pelle.
Les baumes ont à l’oral ;
Un effet surréel ;
De la langue aux surrénales ;
Parfois tant radical ;
Qu’une seule goutte de leur fiel ;
Fait parfois bien plus mal ;
Qu’un coup de couteau dans l’aile.
Souvent c’est le choc ;
Ça fait Bim et Bam !
C’est un coup d’estoque ;
Stocké dans le poitrail.
Les rails se disloquent ;
Dans les voix du mental.
La lame se dégaine ;
La haine se répand ;
Les blâmes s’enchaînent ;
Et les chaînes sont en sang ;
Quand d’une colline à l’autre ;
Se forme les rangs.
Nulle place pour les neutres ;
Au diable l’errant ;
Malheur à tous les pleutres ;
Qui voudraient faire sans.
Car les oreilles bourdonnent ;
Ça cogne dans la poitrine ;
Ça cri, ça rend aphone ;
Et colle telle une résine.
Résignées sont les personnes ;
C’est dans leurs racines ;
Que tous ces bruits résonnent ;
Elles ont raison leurs comptines.
Mais les armes font tatata ;
Et de la lame ont fait tâter.
Sauvez tonton et tata ;
Où ils périront sans douter.
Sachez messieurs, mesdames ;
Toute personne se dégomme.
Du petit là-bas qui dame ;
À la vieille matrone ;
L’ennemie n’est que quidam ;
Et la machette un métronome ;
Car le but de ce drame ;
Établir l’être aux normes.
Voilà c’est ça les gammes ;
Des gamins en uniformes ;
Voulant tout et tout de suite ;
Qui pensent Hutus et Tutsis ;
Comme n’étant pas les mêmes Hommes.
Alors adieu Karyenda ;
Adieu les Intambo ;
Ku’nduru y’ingoma ;
Batoye amasaso.
Umwami ntakiri ;
Abanyagihugu ;
Bamwe bararira;
Abapfuye ibito ;
Bakishinga ingwano.
Mais les oreilles bourdonnent ;
Cognent dans la poitrine.
Ça cri, ça rend aphone ;
Et colle telle une résine.
Résignées sont les personnes ;
C’est dans leurs racines ;
Que tous ces bruits résonnent ;
Elles ont raison leurs comptines.
À force de tatanes ;
Et de tonnes de larmes ;
Qui furent misent en sourdine ;
Même le son du Tam-Tam ;
Passant presque pour crime ;
Les cris étant son phare ;
À la vue d’un tambour ;
Parure en étendard ;
Il a pris le temps pour ;
Faire de ses mains tant d’art ;
Que dans les milles collines ;
Par delà les étoiles ;
Ce putain de riddim;
Rédime haine viscérale ;
Car ce râle c’est une hymne.
Le sectarisme est carcéral ;
En parler inutile ;
Autant donc faire un ramdam ;
Et vibrer sur le son des Tam-Tam.

vendredi 26 octobre 2012

Scène slam du 11 octobre 2012 - Furby Knight Fever

La légende de Slamos

Dans ce vieux grimoire … Chaque art a sa légende Au tome « SLAM » …
Le premier slammeur qui ait commencé à retranscrire
Des textes pleins d’observations et d’avertissements sur la vie environnante
Explorant les mystères interdits par les grands de ce monde
Une plume dans la main …
Avec des verbes amoureux
Son style a changé … Textes noirs … Véridiques et irrévérencieux
Textes muselés pour la populace à devenir
Que choisir ? … Devenir Mouton ou continuer à écrire ?
Sortir de son âme … Les mots qui font tiquer
Il lancerait toute une race d’écrivains avides de vérités
Mais des colères …
Contre lui Vivre de ses textes … Sentir … Etre reconnus en manuscrit
Le poète compris … Là … Son rôle dans le monde
Quel bonheur … De parler pour les plus petits de ce monde
Souviens t’en bien… Partage ce récit
Voici la légende …
La Légende de SLAMOS
La légende de SLAMOS
La légende de SLAMOS

Tellement découvert … Percés tant de mystères … Ignorés jusqu’ici
Ignoré tous les avis des vieux érudits
Un être unique doué de sensibles interprétations
En transcrivant sa vie … Avec émoi et passion
Toujours en écrit … Partages et découvertes
Tout être influencé par lui … Une nouvelle page sur son manuscrit …
Eternel Exponentiel à outrance … A foison … La fête
Cette tribu grossissant tellement … Qu’elle foutait aux « Grands » … Les pépètes
Plus de mystères … Tout le monde était au courant
Son roman de la vie … Devenu … Bible
Vision Souviens t’en bien… Partage ce récit Voici la légende …
La Légende de SLAMOS
La légende de SLAMOS
La légende de SLAMOS

Le jour de ses funérailles, son roman … Avec Lui … Disparût
 Le jour tant craint par … Apeurés … Les dirigeants de ce monde
Son manuscrit est devenu un martyr
Voici ce que mes recherches … Sur son existence … M’ont appris dans ma vie
J’ai même découvert un tas d’autres romans
Il avait crée de fidèles apôtres qui ont continué son œuvre
Le roman de sa vie … Il est … Au fond de toi
Manuscrits de poètes … Musiciens … Et autres artistes créant
Les grands de ce monde n’ont pas étouffé notre architecture
Tout être a en lui …
Cette grammaticale conjoncture Souviens t’en bien…
Partage ce récit
Voici la légende …
La Légende de SLAMOS
La légende de SLAMOS
La légende de SLAMOS

lundi 13 février 2012

Scène slam du 26/01/12 - André et Bobo

Le combat sans fin

Was mit gross am leben
Ce qui m’est important dans la vie
Liegt, ist der krieg der niemand besiegt.
C’est ce combat que personne ne gagnera.
Überall auf dieser welt, bekämpft
Partout dans le monde on se guerroye.
Man sich, Nur für geld.
Et ce que pour le pouvoir, l’argent ingrat
Ob im Osten, Westen, Norden, Süden
Ni dans l’Est, Ouest, Nord et sud
Niemand wierd das leid beseigen.
Personne ne vaincra la souffrance dans le monde.

Wenn wir schauen im regenwald
Si on regarde les forêts tropicales
Sieht man auch die ecologische gewalt.
On voit la déchéance écologique.
Unsere athmosphäre geht bergab
Notre atmosphère … Nous la détruisons.
Und eines tages haben wir es geschafft.
Et un jour nous verrons une fin assez dramatique.

In den länder, was man sieht, ist bestimmt nicht die lösung, der kalte krieg.

Tous les jours, les pays se livrent la guerre froide,
Immer wieder noch mehr geld
Tout ce papier qui veut être de la valeur …
Hilft das wirklich dieser welt ?
Va-t-il vraiment nous sauver de cette noyade ?
Selbtst das Klima spielt verrückt, das ist das ergebnis
Nous avons besoin de peu, mais nous ne l’avons pas.

Was uns gibt die welt zurück. Was wir sehen ?
Que de grandes paroles, et tout cet argent … Où il va ?
Immer das leid, gibt ein fach zurück die Menschlichkeit
Cela ne nous mènera pas au but … Que faire ?
Das ist wenigstens mit wenig geld verbunden und heilt die grossen wunden.
Arrêtez vos guerres stupides et faites le nécessaire …
Nur mit worten kann niemand siegen
Vous ne vaincrez pas l’humanité avec votre fric pourri ;
Hör ein fach auf Sich zu bekriegen.
Donnez ce que nous avons besoin …
Menschlichkeit ist die gewalt
Die manricht bezahlt mit geld
Et tout le monde sera guéri
Gibt einfach was man zum leben braucht, so geht die welt wieder bergauf.
Si personne ne fait quelque chose de vrai,
Immer reden und wenig tun,
On ne vous fera pas la paix.
Ich bin niemand …
Je suis personne …

Par André TOBIASH

[LE COMBAT SANS FIN – DER KAMPFT ONNE EINDE] 26 janvier 2012

Ich bin niemand der hat das sagen

Mais personne qui n’a rien dire …

Aber viele haben grosse fragen.

Mais personne qui se pose des questions.

Hört einfach zu es ist so leicht. Man will jînur leben in Gerechtigkeit

Ecoutez ceci, c’est justice que nous voulons …

Versprechen un die Lügen, werden niemals siegen

Fausses promesses et mensonges ne vaincront.

Nun zum einde wir werden

A la fin de cette ère,

Sehen, was aus der erde wird gechehen.

Nous verrons ce qui se passera sur terre...

Par André TOBIASH

Scène slam du 26/01/12 - Furby Knight Fever

Bataille Citoyenne

Cette crise mondiale fait tant de bruit
Le gouvernement nous demande de rester des moutons à tout jamais
De réparer … Nous – même … Des banques … Les erreurs
Avec un dicton … « Le citoyen est et restera une bête »

Avec un job … Dans la vie … On survit
Dans la tête … Des rêves … Des envies
Pour moi … Les sortir … Un seul moyen
Je passerai sur scène et je les … Slammerai

Tout ce que l’on peut faire maintenant
C’est juste la crier
Toute cette noirceur mondiale ambiante
Par un texte … Dénoncer
La passer sur Dailymotion suffira-t – il … Cette vérité ?
Ressentir
Raconter
Entre nous

On est tous dans le même bateau
On attend tous son tour pour l’échafaud
Priant que les agences de cotation ne tirent pas … Cette fois – ci … Notre numéro
Et nous donne ce « Noir » Gros lot

Notre société est devenue tellement « Egoïste »
« Ce n’est pas notre tour … Ouf … On est sauvés »
Par ce texte … Moi … Je le dénonce
Du monde … Les richesses … Les gars … Partageons

Tout ce que l’on peut faire maintenant
C’est juste la crier
Toute cette noirceur mondiale ambiante
Par un texte … Dénoncer
La passer sur Dailymotion suffira-t – il … Cette vérité ?
Ressentir
Raconter
Entre nous

Tout ce que l’on peut faire maintenant
C’est juste la crier
Toute cette noirceur mondiale ambiante
Par un texte … Dénoncer
La passer sur Dailymotion suffira-t – il … Cette vérité ?
Ressentir
Raconter
Entre nous

samedi 28 janvier 2012

Scène slam du 26/01/12 - David

Feuilles d’automne

Pour chaque feuille d’automne qui se fane, se dessèche
Qui tombent l’une après l’autre une vie est gâchée
Un homme, une femme, un enfant, un souvenir oublié
Se réduisant soudainement à un nom sur une tombe

Une existence dans nos mémoires, un cœur qui s’est arrêté
Des cils qui se sont à jamais unis, ces lèvres qui se sont scellées
Leurs doigts crispés dans l’immortalité
Des âmes enchainées dans les méandres de l’éternité

Des corps qui ne seront plus que des cendres envolées
Reposant au centre d’un coffre à l’odeur de terre mouillée
Entrecoupée de nuage gris des entrailles de l’automne
Les entrainant dans l’arrière-saison de nos souvenirs

On voit ces couples se promener main dans la main
Regardant leurs enfants, la joie dans leurs yeux
Les souffles mélangés mais que leur importe, ils veulent s’aimer
Et on voit qu’ils s’aiment et notre âme en devient triste

La scène prend teinte décevante de gris blanc
Jouant avec les ombres des mots sur une tombe
Nos larmes perlent sans sanglot, sans bruit
Seulement la gorge nouée à ne plus pouvoir parler

On aimerait s’élancer vers elles, les comprendre
Ne pas les essuyer, les appréhender
Mais elles nous stoppent dans notre élan détruit notre espoir
Elles nous toisent en glissant sur nos joues nous laissant le désespoir

Alors on rentre chez soi mortifié par nos souvenirs
De l’être aimé, notre homme, notre femme, notre enfant
On s’allonge sur ce lit, on se découvre une veine
Les gouttes perlent les unes après les autres

Le flot ne se tarit lui qui engendre et accompagne
Un désir d’écriture dans un souffle coupé, un souffle court
Notre inspiration, pour que perdure leurs mémoires
Ou on laisse glisser à l’intérieur, la douceur de leurs mots

vendredi 6 janvier 2012

Tournoi "Slamons & Friends" - 17/12/2011 - David (calibrage)

Airsoft ou réalité?

Enfin … Au boulot …
Une journée de congé
Le matos … Ais préparé …
Et du militaire … Tous les bibelots
Emballés

Oui … De temps en temps … Je joues à la guerre
Avec des potes … Tous habillés comme des militaires
On s’éclate en se tirant dessus
Pour rigoler … Pas pour de vrai … C’est clair.

Voici maintenant 3 heures que nous jouons
On va faire une petite pause
Enfin … C’est ce que l’on croyait

Malheureusement … A la télé … Un flash spécial info
Un malade a voulu jouer comme nous

Nous … Ce sont des répliques …
Les victimes lèvent la main … Se déclarent « Out »
Et disent « CA PIQUE »

Des jouets pour les grands
Un peu cher … Je l’avoues
Mais quand on aime … On ne compte pas
Comme les pistolets à eau qu’utilisent … En été … Les enfants

On nous a parlé d’un homme de race étrangère
Mais de cette dernière remarque … Moi, je n’en ais rien à faire
Que l’on soit Black, blanc, jaune ou beurre
Sous notre camouflage … On est juste de « Simples » joueurs
Oui … Notre déguisement est factice … Le temps d’un après-midi
On l’enlève en fin de partie
Et l’on reprend le cours normal de sa vie

Et entre potes … On rigole
De la réaction de Paul
Quand une décharge de billes … Dans les fesses … L’a touché

Ce jour … A 12 h 30 … A Liège … Un homme s’est défoulé
Et dans une foule innocente … A tiré
Lui … Doit avoir un quota de points
Surtout les enfants, les vieux et les bébés
Peut être … Même … Aussi les chiens ?
Je sens qu’il a fait un carton plein … C’est clair
Partie gratuite pour lui … Par la presse promotionnée

Chez nous … Il existe des « HIGHLANDERS »
Des personnes qui … En partie … Ne sont jamais « mortes »
Et quelque soit la quantité de billes tirée
J’aurais tant aimé que les victimes aient pû aussi tricher

Par respect pour eux … Nos « armes » sont rangées

Vous rappelez – vous ? … Quand vous étiez enfants
Comment vous jouiez aux policiers
On étaient jeunes … Cons et innocents

Le monde a vraiment changé

Cela me donne envie de gerber.