mercredi 16 novembre 2011

Scène du 27 octobre 2011 - Abyss



J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe ! Un d’ces jours où j’manque d’air...

Je voudrai tant faire,
J’n’ai rien envie d’faire.
J’m’énerve contre tout,
J’en veux à la terre entière.
Tous ces gens sont fous,
Ils attendent trop de moi.
Ils enfoncent tous leur clou,
Attention si j’déçois.
Ils font des manières,
Ils se montrent si fiers.
Quels sont leurs intérêts ?
Qui dit faux qui dit vrai ?
Servent-t’ ils leurs projets ?
A quel moment vais-je,
Ecrire leurs sourires ?
Dans combien d’temps vais-je,
Subir le rejet ?
Vais-je les haïr ou avoir des regrets ?
Vais-je en rire ou pleurer ?
Témoigner ou oublier.

J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe! Un d’ces jours où j’manque d’air...

Ce chef qui m’exploita sans foi ni lois
Et ne sera jamais puni.
Cet ami qui sortit d’ma vie une fois servi,
Et qui n’dira jamais merci.
Cette femme qui a menti
Et pour qui je me suis sali.
Ces secrets qui m’oppressent de tout leur poids
Et pourtant je les protège au prix de ma vie.
Ces options, ces bons conseils que je ne suis pas,
Et pourtant je ne demande que ça !
Ces choix auxquels je crois,
Et pourquoi je n’y parviens pas ?
Ces proches qui m’aiment, ils me soutiennent
Et pourtant je ne m’y habitue pas, presque ça m’gêne.
Je suis ce personnage de papier lancé dans la vie réelle
Et l’auteur est cruel.

J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe ! Un d’ces jours où j’manque d’air...

Dans l’fond, j’suis l’sale con d’un bon nombre de cons,
Mais pourvu qu’je sois meilleur qu’eux à c’jeu,
J’ai l’esprit d’compétition,
Le goût d’la finition !
Ce que j’pense ne meurt pas dans le silence,
Ça contrarie souvent leurs opinions.
Infuse est leur science,
Sauf quand j’ai raison.
J’comprends pas leurs ambitions,
Quels bénéfices à dénigrer ?
Ils calomnient, jalousent, jouent avec nos vies.
J’ai mal au dos à force que dessus ils s’appuient.
Ils m’écrasent pour me tirer vers le bas.
J’me perds, ne trouve pas d’issu
Dans leurs labyrinthes de diffamations.
J’en ai marre, je suis las,
Ils ne savent même pas qui je suis.

J’ai l’estomac qui se noue et la gorge qui serre.
Des douleurs dans le cou, je suis bien sur les nerfs.
J’étouffe, j’étouffe ! Un d’ces jours où j’manque d’air... 

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