lundi 6 décembre 2010
Scène slam du 18/11 - Serial Rimeur
Me concernant, savez vous la dernière nouvelle
J’suis allé à une émission d’télé-poubelle
La plus grande émission de chant à travers le monde
Et rien que de prononcer le titre j’en ai honte
Ca commence par un X, ça finit par un R
Et en principe, ça promet une longue carrière
Plein d‘autographes, des centaines de fans hystériques
Un contrat dans une des plus grandes maisons de disques
Alors tu te tapes minimum cinq heures de file
Tout ça pour qu’on t’dise qu’tu n’réponds pas au profil
Qu’tu te tiens comme un cornichon ou bien qu’t’es trop fade
Qu’on ne te verrait pas chanter devant un stade
Et oui c’qu’ils recherchent c’est la relève de Johnny
Qui sache gueuler sans que ça soit une cacophonie
Un Justin Bieber ou une Susanne Boyle en homme
Ayant la palette vocale de Michael Jackson
Déjà pour qu’on diffuse ta tête à la télé
Faut cartonner à fond ou être dans l’bêtisier
Moi j’ai juste stressé à mort, je m’suis fait remarquer
Je sens qu’le X c’est sur ma gueule qu’on va l’coller
On m’a juste dit Monsieur vous êtes tétanisé
Faut dire que le stress était généralisé
Niveau chorégraphie aussi c’n’était pas triste
J’étais à la ramasse, il faut être réaliste
Alors le pompon de tout ça reste l’interview
Je n’maitrisais rien et mes souvenirs restent flous
Quand je pense que ça va passer dans la bande-annonce
J’ai bien peur qu’une fois de plus tout ce cirque m’enfonce
J’vais peut-être avoir droit à un petit avant après
Ou un petit montage basé sur de l’à peu près
Espérons qu’ils ne déformeront pas ma voix
Enfin maintenant j’ai plus qu’à m’cacher j’ai plus le choix
En tout cas à défaut d’avoir une voix en or
Ou comme ils disent d’avoir en moi le X factor
D’être une grande gueule, d’être une bête de scène qui s’ignore
J’ai une envie de faire des rimes qui me dévore
Scène slam du 21/10 - Serial Rimeur
Je prends mon envol vers d’autres destinées
Tous ces jours pénibles sont enfin terminés
Je me sens libre et plus que déterminé
Je vois un nouvel avenir se dessiner
Je prends mon envol pour sortir de l’obscur
Oublier tous les problèmes, tous les coups durs
Franchir les barrages, survoler tous ces murs
Peu importe l’obstacle car j’ai une armure
Je prends mon envol sans avoir rien fumé
Même pas consommé d’aliments périmé
Pourtant j’me sens plus motivé que jamais
Je prends d’l’altitude pour atteindre le sommet
Je prends mon envol sur un air de musique
Reggae, punk, grunge, folk, hip-hop ou gothique
Mélancolique, nostalgique, parfois classique
Chaque style apporte une pierre à l’édifice
Je prends mon envol en repoussant mes limites
J’crée des chansons même si j’n’en ferai pas des hits
Le tout c’est d’ trouver une mélodie, un beat
Mais t’en a toujours qui t’diront qu’c’est du shit
Je prends mon envol quand je m’retrouve sur scène
Je vous le conseille vivement, ça en vaut la peine
Le tout c’est de s’lâcher, n’pas ressentir de gêne
Partager son vécu à travers un thème
Je prends mon envol tout comme un superman
Que je n’serai jamais aux yeux de ces dames
Ressembler à Georges Clooney c’n’est pas ma came
Mais bon peut-être qu’un jour j’aurai quand-même des fans
Je prends mon envol même si j’en perds des plumes
J’affronterai chaque jour même s’ils sont faits de brume
J’ garderai mes pieds sur terre, ma tête dans la lune
Et à jamais en moi ce volcan qui fume
Je prends mon envol dans ce ciel étoilé
Les yeux pleins d’étoiles et le cœur emballé
A fleur de peau et prêt à me dévoiler
Faire sortir de ce corps c’qui reste isolé
Chacun a sa méthode pour prendre son envol
Y’en a qui se décarcassent, d’autres qui ont du bol
Y’en a qui plongent très bas puis qui redécollent
Y’en a qui assuraient et puis qui déconnent
Peu importe ton identité, ton boulot
Que tu sois juste amateur ou bien pro
Que tu sois un héros ou bien un zéro
Le seul mot d’ordre, viser le point le plus haut
dimanche 28 novembre 2010
Scène slam du 18/11 - Alain de l'Ombre
Dimanche dernier, je suis de PLANCTON sur le marché de Mons lorsque j’entends : « crevettes grises belges. »
Des crevettes grises….soit… mais belges ?
Un contrôle d’identité s’impose. Et là, surprise : les papiers d’emballage sont en règle.
Mais moi, je n’ suis pas né de la dernière PLIE. On n’ me la fait pas.
Ah, on veut jouer au plus MARLIN ! Allez les crevettes, en barquette !
La première que je cuisine n’a plus une antenne de SEICHE et s’EPONGE sans cesse la carapace en me racontant une histoire difficile à décortiquer. Sans queue ni tête…. :
« L’autre jour, Monsieur l’agent, je me retrouve nez à nez avec un TALIBAN de BARBUES; ANCHOIS, je ne suis pas une POULPE mouillée mais face à un tel danger, une crevette MAQUEREAUcrospique comme moi ne pèse PALOURDE.
GARDON notre sang-froid et SAUMON les meubles, me dis-je alors.
Comme le LIEU m’est familier, je me CACHALOT RAIE d’un massif d’algues m’imaginant invisible comme une ANGUILLE dans une botte de foin.
Je suis à peine REQUINquée que l’une d’elles, au regard d’EGLE…FIN, me repère. Elle m’HARENGue, le THON monte, elle pète un CRABE et avant qu’elle me RASCASSE la gueule, je mets l’TURBOT et j’me BAR.
Aujourd’hui, je me sens SOLE au monde et si vous me renvoyez chez moi
manu milOTARIE, je me ferai desSANDRE. Je ne demande pas le MEROU juste le droit à la dignité et d’avoir un petit BULOT dans une tomate ou une croquette. »
C’en est trop, j’explose : « HOMARD de ces discours à la CONGRE !
J’vais quand même pas baisser mon PHOQUE devant ton soi-disant désespoir.
Tu entres clandestinement dans nos eaux territoriales et tu crois qu’atterrir dans des filets belges suffit pour qu’on t’octroie la nationalité ?
Tu m’prends pour MERLAN l’enchanteur ?
Ecoute, je suis un mec aDORADE mais là, je me demande quelle MOULE te pique. Tu pousses le BOUCHOT un peu loin !
MERLUsconi, ce GAMBASsadeur du bon goût a raison quand il claironne :
« Laissons les VONGOLES à Venise. La nationalité n’est pas une LOTTErie ou un ESPADON du ciel, ça se mérite ! »
« Tu crois que l’Allemagne a régularisé massivement tous les bergers recensés sur son territoire sans enquêtes préalables ? Non ! D’ailleurs, certains de ces bergers se sont réfugiés à Malines ou dans les Pyrénées et ne se portent pas plus mal.
Je vais jouer CARPE sur table avec toi ; dés demain, avec tes CALMARades, direction le centre fermé 127 BISQUE de Steenokkerzeel en attendant ton rapatriement par CHARMER, sans autre forme de BROCHET.
Ben quoi ? SCAMPI pour elle ! De toute façon, j’HIPPOCAMPE sur mes positions : il est plus que temps d’avoir un débat sur l’identité nationale.
Et vous aussi, posez-vous la seule question HADDOCK : en 2010, c’est quoi être une crevette belge ? »
jeudi 25 novembre 2010
Scène Slam 18/11 - Michelle
Envie de me sentir en vie
Me lancer sans filets
Loin d’être pro, j’ai…
Plein de projets
J’explose le formatage
Dépasse les formes de l’âge
Résiste au surmenage
Fuir le fiasco
Zapper les infos
Me dire que ça va.
Prescrire la fiesta,
Presqu’écrire sans larmes
Des mots ancrés en l’âme.
Verser l’encre de chine
Oublier le timing
Espace intemporel
Prendre un temps pour elle.
Rejet du banal
Mort au moral
Source de panique
Tes choix t’impliquent
L’essentiel et le vrai
Voilà le secret !
Griffonner, effacer, tracer
Mes délires parfumés…
Mais sages !
Tant de messages….
J’évite l’impasse,
Refuse ce qui lasse.
Précipice de pressions
Tu n’auras pas raison
Je tourne la page
Décharge mes bagages
Emerge,
Quitte la berge
Choisis mon Compostelle
Emerge, vibre, inonde d’étincelles
Aujourd’hui ou demain
Libre, léger aventurier,
Mon bâton de pèlerin
M’indique le gué…
Au-delà de ta peur,
Ton talent, ta lenteur
Cool, coule…
Le temps s’écoule…
Cherche le meilleur…
Mais ailleurs.
Effet vers les sens
Hors de l’effervescence…
Joue du temps qui passe
Jouis de l’espace
Cette joute de l’existence
Contre l’apparence
Instants volés
A la réalité.
Petits pas hors de l’eau
Pour sortir hors du lot….
Envie…
De me sentir en vie.
mercredi 24 novembre 2010
Scène slam - 18/11 - GG
Permettez que j’emprunte votre oreille
J’aimerais vous parler d’oseille
Dit un financier à un rentier
Qui passait par là.
Ces paroles affriolèrent
L’homme toujours affairé
à flairer la bonne affaire.
Faites donc je vous la prête
Et pas de chichis entre nous
Dit le richard, dites moi tout !
Le financier un vieux de vieille
Qui avait de la bouteille
A ferrer le crédule crésus s’affairât.
Du parquet à la corbeille
Mes conseils éclairés
ne laissent personne de bois.
Une affaire pareille
Je vous l’assure c’est pas demain la veille
Qu’elle repassera.
De l’investisseur vous avez le profil
Et ne vous faites pas de bile
Si les cours dévalent
Une perte éventuelle sera limitée
(A maximum dix fois dix pourcents
de sa mise initiale).
Malgré la demande générale
J’ai pour vous des actions fortiches
Qui, si vous me confiez vos thunes
Feront votre fortune
A ces mots le naïf qui se voyait nabab
Aux sirènes de la corbeille céda…
Et de ces merveilles son panier remplit.
Ce qui devait arriver arriva
La crise sur ses avoirs passa
Et le rupin se sentit bien con
Quand ses Fortis ne valurent plus un rond.
Que faire, se plaindre à la police ?
Autant que dans un violon il pisse !
Aller chez les curés
Il a depuis qu’il est tout petit
Quelques raisons de s’en méfier.
A l’assemblée générale des actionnaires
Il s’est tourné vers les gestionnaires
Qui ont dit : Monsieur, il faut être patient
Avec nous, vous jouiez dans la cour des grands
Et puis tout le monde vous le dira
Le risque Zéro ça n’existe pas…
Ces mots ébranlèrent notre homme
Le risque Zorro n’existe pas, le risque Zorro n’existe pas !
Si le fier cavalier de son enfance
Celui qui surgit hors de la nuit
Et signe son nom de la point de l’épée..
N’est qu’une illusion alors
Gil, Jack, Horacio et même James ou Sherlock
n’existent probablement pas non plus…
pas de risque alors que ces imprudents banquiers
leurs actes doivent un jour payer
Pour se sortir de ce mauvais pas
Le rentier qui a retenu la leçon
Et que plus rien ne retient
Se dit qu’il suffit de fourguer ses fonds pourris
A un plus naïf que lui.
Permettez que… j’emprunte votre oreille
J’aimerais vous parler d’oseille
Dit le rentier à un père de famille qui passait par là
Il faut que mon histoire j’écourte
Sachez que les hommes ont la mémoire courte
Et, mystère et boule de gomme
Cette histoire continue… Ad libitum…
lundi 22 novembre 2010
Scène slam du 18/11 - Mouette des Neiges
Tactique... tic tac...
Ta tactique du matin, tes tic tac vers ton train taraudent ton trajet vers ton turbin. Toutes tes tentatives pour t’en sortir sont comme toutes tes tempêtes. Elles t’empêchent de t’apercevoir que ta destinée et ta route sont toutes tracées ; que ton travail t’apporte plus que ce que tu t’imagines.
Et si tu t’attirais cette chance comme un trésor ?
Tente de casser ce rythme qui t’étiole,
Teste pour ta vie une autre farandole,
Trouves toi une étincelle telle une luciole.
Ce que tu crois tentacule peut se transformer en tente d’aventures. Tant et tant d’autres s’évertueraient de te prendre tout ce temps que tu t’échines à éviter. Laisse tomber le tempo typique des gens qui se précipitent et se laissent persécuter, talonner et tourmenter par leur quotidien et … respire … à pleins poumons … et laisse la quiétude revenir …
Tire un trait sur ta vision domotique de la vie.
Donne une place à l’artistique.
Laisse s’envoler tes idées chimériques.
Chante tes sommeils oniriques.
Et ose le pas vers le magique
Sois subtilement anarchique, pas mécanique
Sois farouchement bucolique, pas encyclopédique
Sois totalement véridique, et surtout pas nostalgique
Deviens chorégraphique
Deviens musique
Deviens mosaïque
Deviens poétique
Tu transformeras alors tout en magnifique viatique …
Tu inventeras mille facettes à ton esprit qui formeront tes fossettes vers l’infini…
Moi, j’y ai découvert des textes toys qui me transportent plus haut que mon sixième sens et bien plus loin que tous tes silences ; « over the Rimbaud (rain-bow) », j’ai créé à l’envers du décor mon univers cité ; un endroit qui m’aille, pas trop torsadé, assez bien côté, et composé de « Verlaine (vers-laine) » qui me réchauffent le corps et me retricotent le cœur et l’âme …
Scène slam du 18/11 - MMA
Si tu croyais que j’allais oublier !
Mais pour qui me prends-tu? Mais pour qui te prends-tu?
La vengeance est un plat qui se mange froid. Ne le sais-tu pas?
Ahhhh...tu n’y crois pas!
Attends un peu, tu vas voir! Peut-être changeras-tu d’avis?
La pire des choses est d’attendre, attendre et attendre encore.
Laisser mûrir en silence ce côté obscur qui vous mange un peu de l’intérieur et qui peut vous faire mal. Mais lorsque le moment sera venu, gare au retour en pleine face. Un péché mignon qui vous soulagera enfin.
Celui qui fait mal, qui vous a fait mal, va finalement comprendre l’impact de sa méchanceté. Il se souviendra alors de cette fameuse citation; « On est un jour puni du mal que l’on fait ».
On subit, on se tait mais on n’oublie pas. Le geste blesse, marque quelques fois à vie et la blessure murit, s’installe, pour ensuite se réveiller, mais quel réveil!
Souvent démesuré, exagéré, tellement il a fait souffrir, en vous rongeant petit à petit..
Tout compte fait, ne vaut mieux t-il pas crever l’abcès tout de suite, au risque de répercussions bien plus graves.
C’est ainsi qu’une gentille petite personne peut devenir un réel monstre, PIRE QUE LUI! LUI…
Juste un dernier mot.
dimanche 21 novembre 2010
Scène slam du 18/11 - Captain'etmosphil
Attention à la marche ! Qui a déjà fait partie d’une émission télévisée ici ? Allons les zamours , personne ne veut prendre ma place ce soir ? Alors je raconte…Je suis un fana de ces émissions, je joue l’incruste, je file parfois le bourdon comme à Nagui, oui tout le monde en parle …Il y en a eu un autr ,un belge lui aussi..Vous avez le droit de savoir…Mais lui il m’a volé Magloire…Dans les jeux au-delà des frontières je n’ai pas assez de cet incroyable talent, je n’ai pas ..oui , l’âme, l’énergie, le torrent nécessaire pour crever l’écran pour que l’on me reconnaisse et pourtant j’ai l’art dison mais il me manque le Pivot , c’est toute une histoire pour devenir célèbre par la télé même en sortant de la rue…Je m’étais dit je m’inscris chez les chiffres et les lettres, là berdaf je tombe sur Fleur qui était passée par slam ,trop forte..J’ai eu beau sacrifier de bons mots, elle elle crucifie les nombres…Je suis resté dans l’ombre…Et pourtant parfois, Bigdill !!Tu décroches le jackpot, vite millionnaire sans même aucun remue méninges entre là et tournez manège…Combien ça coute, combien cela rapporte hein ? Si par hasard tu deviens allé ou la vedette d’un réality ou un présentateur…Beaucoup…C’est clair, c’est même je dirais même plus c’est très Anne Sinclair…Tu peux commencer à graine de star, tu passes par bouillon de culture, tu crées un buzz dans le bonheur dans le pré et tu finis dans la ferme des célébrités en faisant le chœur sur Massimoo…Quand j’étais plus jeune déjà je m’étais inscrit pour la chasse au trésor, et je priais le jour du Seigneur : Si Dieu le veut, si Dieu le veut….Mais non…C’est pas pour moi les grands chéquiers…les gamelles de vidéo gag peut être ? Pourtant j’aimerai bien un jour ramener ma première image chez Arthur aux enfants de la télé, sa tronche quand je lui dirai, celle là tu l’as pas, c’était moi tout petit, dans l’échographie…Mais faut pas rêver, c’est pas sorcier…Quand arrive la dernière séance , avec l’un ou l’autre , Il faut coucher au field de la nuit , ou s’appeler Sophie Favier ou Sabatier qui lui a fait une interlude mais maintenant ca va fort !!! Que me reste t il ? Caméra cachée, faut pas rêver c’est un dilemme..Et si c’était vous ? kho lanta ou l’île de la tentation ? Un diner presque parfait ? Actuellement les casseroles c’est dans l’air, à prendre ou à laisser… ???Entre les filles et la cuisine d’â côté parfois l’amour est trop aveugle…Je sais…Je sais…maintenant je sais…laissez moi cogiter, et je reviendrai dans la petite lucarne et cette fois ça va se savoir !!!
Scène slam du 18/11 - Furby Knight Fever
Le combat de ta vie
La vie est comme un ring de Boxe
Avec des ecchymoses, des bosses
Si tu n’es pas le premier à frapper
Blessé … Certains … Tu ressortiras
Sur l’arène de combat
Tu ne seras pas le boss …
Oui … Tu subiras
La vie est comme un ring de Boxe
Pendant plus de 15 ans
Tu as eu beau t’entrainer à … Moralement … T’en fatiguer
La technique parfaite … Très lentement … Acquérir
Face aux coups de traitres … Tu ne pourras qu’esquiver
La vie est comme un ring de Boxe
Juste avant de monter sur la plus grande scène de ta destinée
Comme un enfant … Tu es excité … Enragé … Enervé
Tu sais … Au fond de toi-même …
Que ce dernier combat
Va clôturer … De toute façon
De manière positive ou incertaine
Toutes tes espérances secrètes … Tes pensées
La vie est comme un ring de Boxe
Le moment fatidique est arrivé
Où … Ton avenir … Tu vas le jouer
Pour accéder à ton futur …
Pour finir positivement cette aventure
Et sortir enfin de ta médiocrité
La vie est comme un ring de Boxe
Tu es au cœur de l’action
Les enseignements de tes sensais d’un côté
Ton coin et ton public acquis à ta cause
Qui te guident et t’encouragent … D’une seule voix
Te poussent à te surpasser …
A trouver ce second souffle
Que tu as tant de mal … Pour le moment … A trouver
La vie est comme un ring de Boxe
Pendant le combat … Un coup de Bol
Sa garde … Ton dessein … Il l’a baissé
Et ton uppercut … Au menton … Il l’a touché
L’adversaire est K.O.
Ton titre honorifique d’être humain … Tu l’as gagné
La vie est comme un ring de Boxe
Ton trophée
Sous les applaudissements de tes espoirs secrets
Tu l’as levé
Oui … Ce soir … C’est toi le champion
A toi les hommages et les congratulations
La vie est comme un ring de Boxe
Dans les vestiaires … De joie … Tu te mets à pleurer …
Sur le ring de ta vie … Sauf en tant que Coach … Soigneur
Ou Sparring partner
Pour risquer les effets bénéfiques de ta vie ainsi acquis
Gagnés grâce aux milliers de gouttes de sueurs qui ont perlé de ton front
Tombées pendant ton éternel entrainement
Pour ne profiter que de toutes petites joies
Jamais plus ne remonteras
Scène slam du 21/10 - Furby Knight Fever
Bonsoir,
Bienvenue dans mon manoir
Dans mon antre séculaire,
Messieurs, Mesdames … Moi je ne suis pas né hier
Cela fait maintenant bien longtemps
Que je vous saigne à blanc
J’ai porté beaucoup de noms
Pendant ces temps illustres et ancestraux
Taille … Servitude …Ou bien … Impôts
Je ne les compte plus … Ces jolis mots
Mal à la tête … Aie … Attention bobos
Je me présente
Lord FISCAT
Né il y a maintenant plus de 400 Ans
Je sais … Je n’ai plus la tête d’antan
Mais … Les dents plantées dans votre carte bancaire
Ensembles dans la vie
Pour le même calvaire
La seule différence … C’est moi qui causerai votre perte
En un seul suçon … je vous viderai de votre financière essence
Vous laisserai reprendre UN PEU vie …
Pour un second encas … Mouaaah
Oui … Vous subirez mille tourments
C’est vrai que vous m’aviez oublié
La vie s’était quelque peu améliorée
L’équinoxe sociale … Une échappée
Mais … Là … Vous êtes mal barrés
Le cercle des anciens
Nous l’avait promis … La « prophétie »
Le premier présage … SUBPRIMES … C’est bien
Le second … Délocalisation à tout va … Encore mieux
Ils avaient raisons les « Vieux »
Vivement le règne des vampires vicieux
Qui prennent ce qui reste … Juste UN PEU
Une vie de rêve … Mon ami
On dit le sang de couleur « rouge »
Moi … Je prends mon repas … Partout … D’où il vient …
VERT ou NOIR … c’est pas mal non plus
VERT … Pour l’écologie
NOIR … Pour décès
Oui … Je suce à tous les guichets
Les éco – taxes … Ca me connaît …
Et les héritages de dettes … Je gère encore plus
Partout …Je vous dis … On me connaît
On a même peur … De la journée … Quand … Camouflé … Je bouge
Je renifle … Partout … Partout
N’oubliez pas … Je suis daltonien
Bon, il faut que je vous laisse
Nous, vampires … Ce matin … On a une réunion
Pour mettre au point … Notre fatale invasion
Oui … L’équinoxe sociale … C’est terminé ! ! !
Vivement le jour du jugement dernier
Où … Que vous soyez riches ou pauvres …
Là … Avant que nos canines aiguisées … Mortellement …Ne vous blessent
Vous pourriez peut être vous requinquer
Ce symbole est notre avenir à nous
Votre règne est terminé
Et si vous ne me croyez pas …
Continuez donc à vous engraisser … Cela en fera plus pour moi …
La pleine lune est arrivée
Laissez – moi donc me métamorphoser
Pour … De votre financière essence … Je puisse vous délester
jeudi 28 octobre 2010
Scène slam du 21/10 - Alexis -
Société, comme Renaud, tu ne m'auras pas
Je ne marcherai pas au pas
Depuis mon enfance, je pousse à l'envers comme un baobab
Il est peu probable
qu'au fil des années stoppe cette zizanie
Complètement desarmé
je n'ai qu'une plume et un stylo
alors je sors les crocs et lache des rimes assassines
Société, si les gens avancent dans ton sens
c'est que c'est le seul, il me semble
à ne pas puer le souffre et l'essence
Et maintenant, regarde les
sur leur gueule est inscrit "marre de ce taf de merde"
C'est normal, il n'y a plus de taf et plus de fric
Conséquence logique : braquage de bijouterie
et ouais c'est comme sa, quand tu n'as pas le choix, tu prends le risque
ce ne sont pas les agences interim qui vont te rendre riche
Société, comprends qu'on triche
Imagine toi, une femme et des enfants
pas un rond qui rentre
mais il faut quand même remplir ces ventres
avec autre chose que du vent
Alors tu voles, tu vends
Si tu étais né en Thaïlande, dés l'âge tendre
on t'aurait mis dans le trafic de viande
chaque jour tu remercies Dieu d'être encore vivant
c'est hardcore d'en arriver la avec un cœur si bon
Société pourrie, les faibles périssent
poussés dans le précipice du déficit
comprends qu'il y ai tant de défaitiste
Si tu savais à quel point je suis saoulé de vivre en tant que sous-fifre
les portes qu'on m'ouvre sont des trous de souris
mais comme tout le monde
je dois feindre le sourire pour assurer mon avenir
j'en ai marre de dépendre de l'Onem, du Forem
et des agences intérim
j'aimerai un taf, un bien terrible
pour le moment rien de précis
putain, les années se précipitent, le temps passe si vite
hier j'étais ce môme qui voulait se faire une place dans le milieux du dessin
jamais rêvé d'être footballeur, acteur ou médecin
Aujourd'hui, je vois bien, ce n'est pas si simple
rare sont les personnes qui s'intéresse encore à sa
ils préfèrent idolâtrer les carcasses de la Star Ac
et les crasses du hit parade
en gros arnaque et mascarade
De plus société, je sais, le travail c'est la santé mais pas la nôtre
va parler d'égalité à d'autre
On perd notre vie à la gagner
le truc, c'est qu'un jour, on va canner comme on est né
la mort viendra t'emmener
dans un endroit ou l'argent sera bien le dernier de tes amis
et toi, tu auras fait quoi de ta vie à part taffer?.. Quel gachis
Je sais, je suis un grand rêveur
pour beaucoup dans l'erreur
mais dans ton monde, société, si j'entre, je meurs