Cours de poésie contemporaine
1. Où s’en vont les avions ?
Cet exposé est subsidié à 60% par la cellule « Poésie émergente » du service « Talents de demain » de
Ce qui, vous l’aurez constaté, ampute mon propos de quelques précieuses secondes.
Je suis votre nouveau professeur d’Anthologie de la poésie française contemporaine.
Etude de cas. Aujourd’hui : Julien Clerc ou la poésie post-moderniste envisagée sous l’aile protectrice d’Antoine de Saint-Exupéry.
Ptttt… Personne ne sait.
Et croyez bien que Julien Clerc nous préserve de toute réponse définitive.
Il pose sa prose. Et comme tout poète-philosophe digne de ce titre, il pose la question et nous invite à la réflexion.
Ca n’a l’air de rien comme ça mais c’est shakespearien comme dimension.
Une véritable élévation de l’esprit, dans les airs et la raison.
Mais il n’y répondait pas !
Du coup on restait un peu sur sa faim, même si l’Hamlet était copieuse.
Je cite : « Parfois je crois qu’ils vont chez moi ».
Ah ! Il ose Juju, il ose !
Lui il répond.
Evidemment il prend des précautions oratoires d’usage.
« Parfois » : c’est pas tout l’temps
« Je crois » : il n’est pas sûr
« Ils vont chez moi » : Là on apprend quand même qu’il vit dans un hangar.
Ensuite, c’est l’escalade.
Accrochez-vous pour ce feu d’artifice verbal.
C’est de la bombe, je cite :
« Où va le vent quand tu t’en vas ?
Où va la pluie quand tu t’ennuies ?
Où s’en vont nos mains dans la nuit ?»
Hum hum, coquin le Julien.
« Où savon quand nos mains sont sales ? »
Ou encore
« Ou vas-tu quand t’en as plein… l’avion ? »
Mais c’est la dernière strophe qui donne toute sa valeur au texte et qui interpelle, je cite :
« Où s’en vont les avions quand ils s’en vont et les amours quand elles reviennent ? »
Là je dis Monsieur Julien Clerc !
Car il va encore plus loin dans le questionnement et finalement, de quoi nous parle-t-il ?
Mais de la condition humaine bande d’ignares !
Je vous demande donc d’étudier par cœur « La jupe en laine ».
Merci de votre attention.
12 commentaires:
Mouahahaha, jubilatoire...Un tout tout grand moment de pissage dessusial :'D je ne peux plus voir la tête à Julien Clerc sans ricaner nerveusement(et il faut quand meme savoir que ma belle-mère est fan). Merci Effel!
Le mystère est levé, c'est la belle-mère de Cyndia qui a acheté l'album
Ne ricanez pas, j'ai tapé sans mes lunettes d'où le akain
J'ai du le supprimer, pas envie qu'on sache que vous parlez de ma mère...
C'est vrai X , il ne faut surtout pas que ta mère sache que l'on parle d'elle d'où le X (je sais être discret moi Monsieur) , cela dit il y a pire que d'être fan de Julien Clerc; ayons tous une pensée émue pour les fans de Christophe Mae, de Céline Dion ou des staracadémiciens; mon frère d'ailleurs, le premier à se moquer de ce pauvre Juju était (et l'est peut-être encore) un fan inconditionnel de Claude François et il le prouvera bientôt.
Men zegt : la Flandre.
La Flandre française c'est sans "S".
Tu ne vas pas nous la faire Jacque Mérine - Vincent Cael
c'est vrai cette remarque est nulle et surtout... non avenue!!!
Joli, en lisant ça mon sang n'a fait qu'un tour de Flandre (de France ? )
Ca tourne en rond tout ça...En rond de Flandre...
(...je m'ennuie...)
un "10" pour Cindya qui avait anticipé le slam de Prof V !
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